Qu’est ce que / Révision de la définition
Un examen ou test, comme on l’appelle également, est un type d’évaluation qui peut être écrit, oral ou, en raison de la participation croissante de la technologie de nos jours, par le biais d’un ordinateur et qui aura pour objectif final de mesurer les connaissances, les aptitudes, les opinions ou les capacités qu’une personne possède par rapport à un certain sujet, une situation ou un domaine.C’est la sphère éducative qui a le plus imposé cette modalité, comme mesure permettant de savoir quand un élève est faible dans l’une des matières qu’on lui a enseignées ou quand il est en mesure d’avancer vers des stades de connaissance plus complexes. Cependant, ces dernières années, d’autres domaines tels que la psychologie ou les ressources humaines, dans le domaine de l’emploi, ont largement utilisé la modalité de l’examen pour évaluer les performances futures possibles d’une personne qui postule à un certain poste dans une entreprise, par exemple. Dans ce contexte, les tests psychologiques ont été validés par de multiples pré-évaluations incluant l’application de traitements statistiques plus ou moins complexes. Ces stratégies de validation permettent leur mise en œuvre dans des contextes sociaux et culturels différents ; par conséquent, au-delà de la nécessaire adaptation à chaque langue, le même test ou épreuve psychologique peut être utilisé chez des sujets de différentes nationalités, ce qui n’enlève rien à sa valeur… Mais le test n’est pas un test de connaissance ou d’aptitude dû aux bienfaits de la modernité… au contraire, ses origines se trouvent dans l’Empire chinois, dès l’an 605, bien que son application systématique comme méthode d’évaluation dans les écoles soit relativement récente. C’est en Prusse, au XIXe siècle, que les premiers examens tels que nous les connaissons aujourd’hui ont commencé à être envisagés, même s’il faut reconnaître qu’ils ont considérablement évolué au fil des décennies.
Les examens peuvent être structurés au moyen de plusieurs questions qui exigent le développement de la personne évaluée, ou au moyen d’une méthodologie très post-moderne devenue populaire ces dernières années, connue sous le nom de choix multiple, dans laquelle une question est posée, puis une série de réponses sont proposées, dont certaines sont assez délicates et parmi lesquelles l’étudiant ou le candidat doit choisir. L’expérience récente a montré une baisse générale des résultats des examens à choix multiples dans les milieux universitaires, ce qui a conduit à une variation pragmatique de la notation. Traditionnellement, il a été proposé de fixer un seuil ou un point de coupure pour la réussite, généralement équivalent à 60% des réponses. Étant donné que dans de nombreux cas, le pourcentage d’échecs est élevé, il a été suggéré de déterminer la médiane des scores du groupe d’étudiants afin de passer tous les cas qui sont au-dessus de ce niveau. Bien que cette méthode ait été critiquée, la baisse du niveau d’instruction a trouvé dans cette stratégie une échappatoire pour augmenter le nombre de réussites, peut-être aussi délicates que de nombreuses questions à choix multiples.