Définition préopératoire

Qu’est ce que : Définition préopératoire

L’évaluation préopératoire, ou évaluation préopératoire, est une série d’études et d’évaluations médicales effectuées avant la réalisation d’une intervention chirurgicale.Ces études sont réalisées par des internistes ou des cardiologues, qui émettent un rapport déterminant le risque chirurgical sur la base d’échelles standardisées, principalement l’échelle ASA (American Society of Anaesthesiologists) ou l’échelle de Goldman, ainsi que des recommandations pré-, péri- et post-opératoires pour réduire le risque.

En quoi consiste l’examen préopératoire ?

L’étude est une évaluation consistant en un examen médical accompagné d’études de laboratoire, d’une radiographie pulmonaire et d’un électrocardiogramme.
Les études de laboratoire consistent principalement en :
Hématologie. Cela permet de déterminer le taux d’hémoglobine, ainsi que le nombre de globules blancs, qui servent de défense contre les infections, et de plaquettes, cellules nécessaires à la coagulation normale du sang. Tests rénaux. Il s’agit notamment d’analyses d’urée, d’azote uréique sanguin, de créatinine et d’urine. La détermination de la fonction rénale est essentielle car les médicaments anesthésiques, ainsi que ceux qui seront administrés après l’opération, doivent être éliminés de l’organisme. De nombreux médicaments nécessitent une adaptation de la dose en cas d’insuffisance rénale.
Examens du foie. Le foie est un organe clé pour l’élimination de diverses substances de l’organisme, notamment celles qui doivent subir des modifications de leur molécule pour être éliminées. Le foie est également un organe impliqué dans la régulation du taux de sucre pendant le jeûne, dans la production de facteurs de coagulation nécessaires pour prévenir les hémorragies et dans la fabrication de protéines qui seront utilisées pour guérir les plaies chirurgicales.
Tests métaboliques. Des paramètres tels que la glycémie, le cholestérol et les triglycérides permettent d’identifier les troubles métaboliques susceptibles d’affecter la cicatrisation des plaies ou de favoriser le développement de complications.
Prise de sang. Il est essentiel de connaître le groupe sanguin du patient, car certaines interventions chirurgicales peuvent nécessiter des transfusions, notamment les interventions majeures telles que l’ablation de tumeurs malignes et le remplacement de l’articulation de la hanche.
Tests de coagulation. En plus de la numération plaquettaire, les facteurs de coagulation doivent être évalués, ce qui nécessite des examens tels que le temps de Quick et le temps de céphaline, et lorsque ces derniers sont modifiés, des complications telles que des hémorragies peuvent survenir.
Sérologie. Des tests sérologiques sont généralement effectués avant l’intervention chirurgicale pour identifier une infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), ainsi que par les virus de l’hépatite B et de l’hépatite C. Ceci est fait principalement pour que le personnel de santé qui sera impliqué dans la procédure puisse prendre des mesures pour prévenir l’infection.
L’étude radiographique du thorax permet d’identifier les troubles pulmonaires ou cardiaques qui peuvent représenter un risque accru de complications pendant l’opération. Ces troubles sont principalement la présence d’infections respiratoires, d’emphysème ou d’hypertrophie du cœur.
Un électrocardiogramme est réalisé pour évaluer le fonctionnement du cœur et la présence éventuelle d’une arythmie. De nombreux médicaments utilisés en anesthésie sont contre-indiqués en présence d’une maladie cardiaque.
Ces études peuvent être complétées par des tests tels que le MAPA, pour identifier les troubles de la pression artérielle, le Holter qui permet d’évaluer le rythme cardiaque à la recherche d’arythmies et même un test d’effort qui révèle des troubles tels que l’angine de poitrine.

Risque préopératoire

L’obtention de ces résultats est essentielle pour estimer le risque d’événements tels que les complications cardiovasculaires, voire le décès, dans le but de réduire ce risque par des actions telles que :
– Traitement et gestion adéquats des conditions médicales et des maladies existantes.
– Modification de la technique chirurgicale ou de l’intervention à réaliser pour une durée plus courte ou une complexité moindre.
– Adéquation des programmes d’anesthésie à fournir en fonction des conditions de santé existantes.
– Surveillance étroite de l’état du patient pendant et après l’opération.
Une condition qui augmente souvent le risque préopératoire est que la chirurgie est effectuée en urgence. Lorsque la vie du patient est en danger, il est possible qu’une fois arrivé au service des urgences, il soit emmené au bloc opératoire avant que cette évaluation ne soit faite, principalement dans le cas de blessures ou de traumatismes graves.