Qu’est ce que : Définition du spam
Contents
- 1 Qu’est ce que : Définition du spam
- 1.1 Par spam, nous entendons les messages que nous n’avons jamais demandés, la plupart à des fins publicitaires.
- 1.2 Le terme ‘Spam’ trouve son origine dans un sketch du programme télévisé satirique Monty Python’s Flying Circus, réalisé par le groupe éponyme.
- 1.3 Les spammeurs obtiennent nos adresses électroniques en volant des bases de données (achat de bases de données de contrebande), en extrapolant des adresses à partir de tests et d’essais, ou en passant des accords avec les propriétaires de bases de données d’adresses, également en toute légalité.
- 1.4 Chaque fois que vous vous inscrivez à un service en ligne avec votre adresse électronique, celle-ci est intégrée à la base de données de l’entreprise ou de la personne qui propose le service. À partir de là, et par différents moyens, il peut se retrouver entre les mains de tiers, de manière consensuelle ou non.
- 1.5 Il est très courant d’avoir une ou plusieurs adresses électroniques que l’on utilisera pour s’abonner à des services en ligne que l’on utilise sporadiquement. Une autre solution consiste à utiliser des filtres anti-spam.
- 1.6 Un filtre anti-spam consiste en un outil qui détecte et filtre les messages qu’il considère comme des spams vers un dossier spécifique.
Combien d’e-mails recevez-vous par jour ? Et combien de ces informations sont utiles ? Et combien sont de la publicité ? Et combien proviennent de listes de diffusion auxquelles vous ne vous êtes jamais inscrit de votre plein gré ? Bienvenue dans le monde complexe du spam.
Par spam, nous entendons les messages que nous n’avons jamais demandés, la plupart à des fins publicitaires.
La pratique du spam est courante aujourd’hui, mais ses débuts se perdent dans Usenet, l’un des réseaux pré-Internet qui a donné naissance à l’Internet actuel. On trouve même des historiens qui font remonter l’histoire du spam aux télégrammes du XIXe siècle.
Toutefois, une date clé dans l’histoire particulière du spam est le 5 mars 1994, lorsqu’un cabinet d’avocats américain spécialisé dans les affaires de résidence a envoyé un message proposant ses services à 10 000 boîtes aux lettres Usenet.
Il est devenu connu sous le nom de ‘spam de la carte verte’, d’après le nom de la carte verte américaine, et peut être considéré, indépendamment de l’histoire précédente, comme le premier spam moderne.
–
Le terme ‘Spam’ trouve son origine dans un sketch du programme télévisé satirique Monty Python’s Flying Circus, réalisé par le groupe éponyme.
Le nom n’était pas nouveau non plus, et le sketch faisait référence à une viande en conserve appelée Spam, ce qui était précisément ce dont les Monty Python se moquaient.
Depuis sa naissance, la pratique du spam s’est développée de manière exponentielle et, aujourd’hui, dans de nombreux cas, la plupart des messages qui entrent dans nos boîtes aux lettres entrent dans cette catégorie.
Après avoir effectué l’introduction historique, il est facile de se demander comment il est possible que notre adresse électronique soit la cible de ce que l’on appelle les spammeurs, c’est-à-dire ceux qui envoient des messages non sollicités.
Les spammeurs obtiennent nos adresses électroniques en volant des bases de données (achat de bases de données de contrebande), en extrapolant des adresses à partir de tests et d’essais, ou en passant des accords avec les propriétaires de bases de données d’adresses, également en toute légalité.
L’extrapolation d’adresses est la méthode la plus difficile, car elle nécessite de créer un certain nombre d’adresses et de les vérifier. Cela se fait généralement à l’aide d’un dictionnaire, en combinant des mots, des noms et des chiffres, et en les faisant correspondre à des serveurs couramment utilisés tels que @gmail.com, @outlook.com ou @yahoo.com.
Le vol ou la négociation pour prendre le contrôle de bases de données d’adresses électroniques est un système plus coûteux en termes économiques, mais plus simple.
Chaque fois que vous vous inscrivez à un service en ligne avec votre adresse électronique, celle-ci est intégrée à la base de données de l’entreprise ou de la personne qui propose le service. À partir de là, et par différents moyens, il peut se retrouver entre les mains de tiers, de manière consensuelle ou non.
Par exemple, un employé d’une entreprise peut, pour faire des bénéfices supplémentaires, vendre des données sur les clients au marché noir. D’autre part, une attaque cybercriminelle peut, entre autres conséquences, aboutir à ce que les données des clients se retrouvent entre les mains de tiers.
Que pouvons-nous faire pour nous défendre dans de tels cas ?
Il est très courant d’avoir une ou plusieurs adresses électroniques que l’on utilisera pour s’abonner à des services en ligne que l’on utilise sporadiquement. Une autre solution consiste à utiliser des filtres anti-spam.
La première est très efficace, mais n’élimine pas la nécessité de la seconde. Le fait de disposer d’une ou plusieurs adresses secondaires nous permet de les abandonner lorsqu’elles ne sont plus nécessaires, puisque nous n’aurons souvent besoin d’utiliser certains services que temporairement.
Cependant, comme n’importe quelle adresse finira par recevoir du spam, nous aurons également besoin d’un filtre anti-spam pour notre ou nos comptes de messagerie principaux.
Un filtre anti-spam consiste en un outil qui détecte et filtre les messages qu’il considère comme des spams vers un dossier spécifique.
Cette détection peut se faire par différentes méthodes. Par exemple, le système peut acheter tous les messages entrants, détecter ceux qui sont identiques et les envoyer en masse.
Il peut également avoir ‘enregistré’ les adresses utilisées par les spammeurs, ainsi que certains textes qu’ils utilisent dans leurs messages.
Dans tous les cas, le spam est un problème sérieux, mais il peut être combattu.