Qu’est ce que : Définition du scribe
Contents
- 1 Qu’est ce que : Définition du scribe
- 1.1 De l’Égypte ancienne au Moyen Âge
- 1.2 Dans le monde grec et romain, le scribe était chargé de prendre les notes que lui dictaient les fonctionnaires et c’est pour cette raison que les Romains l’appelaient notarius.
- 1.3 Cette activité s’est spécialisée au fil du temps et s’est poursuivie jusqu’à l’avènement de l’imprimerie au XVe siècle.
Dans ses différents formats, le livre est l’un des éléments qui ont changé l’histoire de l’humanité. Avant son apparition, les mots n’avaient qu’une dimension orale, et avec l’invention des premiers alphabets, il était déjà possible de mettre les mots par écrit. Les personnes qui connaissaient la technique d’écriture étaient les scribes.
De l’Égypte ancienne au Moyen Âge
La société égyptienne de l’Antiquité était très complexe. Le scribe était un professionnel au service du pharaon qui exerçait diverses activités liées à l’écriture : transcription des ordres des prêtres et des fonctionnaires, enregistrement des informations relatives aux activités commerciales, tenue d’un registre des offrandes, rédaction de textes funéraires, etc.
Ceux qui effectuaient ces tâches faisaient partie de l’élite sociale, et l’accès à ces connaissances nécessitait un long processus d’apprentissage.
Leur matériel de travail se composait d’une palette avec deux trous pour le pigment rouge et le pigment noir, d’un porte-pinceau en roseau et d’un pinceau en roseau (dans son sac de travail, le scribe portait également des pierres servant à écraser les pigments et un bol d’eau dans lequel le pinceau pouvait être trempé).
Dans le monde grec et romain, le scribe était chargé de prendre les notes que lui dictaient les fonctionnaires et c’est pour cette raison que les Romains l’appelaient notarius.
Ils écrivaient sur des tablettes de bois, qui ont ensuite été réécrites sur des rouleaux de papyrus. Les Grecs et les Romains écrivaient à l’aide d’un calame à pointe fine (les calames étaient au départ d’origine végétale, mais ont fini par être fabriqués en bronze).
Pendant le long Moyen Âge en Europe, les monastères chrétiens étaient les centres d’apprentissage. Les scribes étaient des moines qui copiaient et illustraient les manuscrits. Ils exerçaient leur activité dans les scriptoriums des monastères. Ils étaient capables de copier des œuvres écrites en plusieurs langues, généralement le latin, le grec et l’hébreu.
Ils connaissaient les techniques d’écriture et dans leur travail, il était très important que les lignes soient droites et les lettres parfaitement lisibles. Ils étaient méticuleux et écrivaient généralement trois ou quatre pages en une journée de travail.
Cette activité s’est spécialisée au fil du temps et s’est poursuivie jusqu’à l’avènement de l’imprimerie au XVe siècle.
Les progrès technologiques ont entraîné un changement social presque immédiat. Ainsi, avant l’invention de la presse à imprimer, tout ce qui était écrit et dessiné était fait à la main, et avec l’avènement de la presse à imprimer, cette activité a cessé d’avoir un sens.
Les premières presses à imprimer étaient des engins dans lesquels on déplaçait des lettres en métal pour créer de nouveaux mots. Avec l’apparition de ces machines, l’activité manuelle du scribe a perdu son sens premier.