Définition du proxénétisme

Qu’est ce que : Définition du proxénétisme

Si une personne choisit librement de se livrer à la prostitution, son activité n’est pas considérée comme contraire à la loi. En revanche, si une personne profite financièrement de la prostitution d’une autre personne, elle commet l’infraction de proxénétisme. Un individu qui encourage le commerce sexuel d’autrui dans un but lucratif est un proxénète.Dans la plupart des pays, le proxénétisme est poursuivi par la loi, car il est considéré comme une forme d’exploitation.

Un concept qui a évolué au cours de l’histoire.

Dans la Grèce antique, un proxénète était un homme qui négociait ou échangeait des esclaves. On peut dire qu’il était un commissionnaire.
Dans la civilisation romaine, la profession de proxénète s’est élargie et a commencé à concerner ceux qui tiraient profit de l’emploi d’esclaves comme prostituées. En théorie, cette activité était sévèrement punie par la loi, mais dans la pratique, les prostituées romaines pouvaient exercer leur activité normalement, et au Moyen Âge, la profession de proxénète était généralement exercée par des femmes, qui étaient connues sous le nom de procuratrices. L’activité de la proxénète consistait à mettre en contact un homme et une femme en échange d’argent. Le personnage de Celestina dans ‘La Tragicomédie de Calisto et Melibea’ est un exemple clair de cette activité.
Au fil du temps, de nouvelles figures sont apparues, comme le proxénète et la maquerelle. Le proxénète, également appelé voyou, protège la prostituée des clients et reçoit en contrepartie une prime. La madame est la femme qui organise l’activité d’une maison close et, logiquement, reçoit une compensation financière pour cela. Aujourd’hui, le proxénétisme est lié aux mafias impliquées dans le trafic de femmes.

Le phénomène de la prostitution

Il a souvent été dit que la prostitution était le plus vieux métier du monde. Sa pratique a toujours été controversée. D’une part, il s’agit d’une activité contraire aux normes morales acceptées par la majorité. D’autre part, la prostitution est directement liée à certains crimes, tels que le proxénétisme et la traite des êtres humains.
Il existe différentes approches de ce phénomène. Pour les prohibitionnistes, la prostitution est un mal social et les personnes qui s’y adonnent doivent donc être traitées comme des criminels. Il existe des positions moins strictes, considérant que la prostitution ne doit pas être interdite mais qu’elle ne doit pas non plus être légalisée, et que seul le proxénétisme doit être considéré comme un crime, puisqu’une personne profite de l’activité sexuelle d’une autre personne. Dans une autre perspective, il est proposé de réglementer la prostitution et de la considérer comme une activité professionnelle comme une autre.