Qu’est ce que : Définition du problème
Un problème est une question ou un point discutable qui nécessite une solution ; par exemple, si la canalisation de mes toilettes se casse, ce sera le problème et appeler un expert en la matière, comme un plombier, est la solution que ce désagrément nécessite pour cesser d’être un problème.Il s’agit là de la définition la plus générale que l’on puisse donner du concept, alors que selon le sujet d’étude, il existe différents types de problèmes.
Par exemple, pour les mathématiques, un problème est une question sur des objets et des structures qui nécessite une explication et une preuve (qui n’a pas eu de véritable ‘problème’ avec les mathématiques au cours de sa scolarité, n’est-ce pas ?) Il peut s’agir de calcul, d’algèbre, de géométrie et de non-algorithme. Et d’autre part, il y a le problème dit didactique, qui est un problème que l’on utilise beaucoup à l’école pour amener les élèves à affiner et à polir leur raisonnement et qui, pour sa résolution, nécessite la mise en œuvre des mathématiques, mais aussi de la logique et le suivi de trois étapes fondamentales, d’abord comprendre le problème, ensuite s’en abstraire, le remplacer par une expression mathématique et enfin, arriver, en comprenant bien sûr, au résultat. Les mêmes principes s’appliquent à la résolution d’autres problèmes appliqués aux sciences exactes, comme la physique et ses nombreuses variantes, ou la chimie et la biochimie. Il convient de reconnaître que les simples problèmes scolaires de l’enfance ont les mêmes fondements et mécanismes sous-jacents de résolution que les équations complexes qui permettent à un vaisseau spatial de voler ou qui définissent les lois de la macroéconomie pour les nations… Enfin, tout cela dans le domaine mathématique… tandis que, socialement, un problème peut être une question sociale en suspens qui, si elle est résolue, se traduira par certains avantages pour l’ensemble de la société qui peuvent se traduire par une plus grande productivité, moins d’affrontements et une meilleure qualité de vie. Les problèmes sociaux ont rencontré différents moments cumulatifs et critiques tout au long de l’histoire de l’humanité et ont ainsi déclenché divers conflits, voire des guerres et autres aberrations, dont le résultat final n’a souvent pas été la résolution du problème, mais la génération de nouveaux problèmes.
Pour être un peu plus réfléchi, abstrait et spirituel, dans la religion et la philosophie, le concept de problème est très présent. Dans le premier, par exemple, c’est la contradiction entre deux dogmes, comme le problème du mal, qui soutient l’existence et la coexistence d’un Dieu bon avec le diable et l’enfer, lieu d’être de ce dernier. Ce problème a été analysé par des philosophes de la stature de saint Thomas d’Aquin, qui définit dans son œuvre le mal comme une entité qui n’existe pas en soi, car il est compris comme la négation du bien, tout comme l’obscurité ou le froid ne peuvent être définis comme des entités nosologiques, mais comme les absences respectives de la lumière et de la chaleur. Dans ce cadre, pour la philosophie, inscrite dans les devenirs et les vicissitudes de l’être, un problème est ce qui perturbe la paix et l’harmonie de ceux qui en souffrent. Cette conception des problèmes est très caractéristique des vues intégratives ou holistiques, comme c’est le cas dans les écoles philosophiques d’Asie, notamment en Inde.
Ainsi, la polyvalence du concept de ‘problème’ touche les domaines les plus variés de la connaissance et de l’action humaines. Cependant, il existe de nombreux problèmes qui semblent ne pas avoir de solution spécifique. En mathématiques, il existe le cas typique des quotients dont le diviseur est nul. Dans le domaine de la chimie et de la physique, il existe des réactions qui tentent de diviser les plus petites particules subatomiques. Enfin, dans les domaines de la philosophie, de la société et de la politique, la myriade de problèmes actuellement insolubles constitue une incitation intéressante pour les experts de ces disciplines à entreprendre de les résoudre pour le bien de la connaissance, la qualité de la vie et la croissance de l’humanité dans son ensemble.