Définition du plutonium

Qu’est ce que : Définition du plutonium

Cet élément du tableau périodique est de type transuranique, c’est-à-dire un élément dont le numéro atomique est supérieur à 92, comme l’américium, le curium ou le californium. Son symbole chimique est Pu, son poids atomique est 94, son point de fusion est 639 degrés Celsius et sa masse atomique est 244u. Quant à son nom, il est lié à Pluton (le dieu romain de la mort) et à la planète du même nom.

L’ingrédient principal des armes nucléaires

Le plutonium est utilisé comme source de chaleur dans les générateurs thermoélectriques des vaisseaux spatiaux ou dans les satellites météorologiques. C’est également l’élément impliqué dans le mécanisme de déclenchement des bombes nucléaires.
Par détonation, on entend la propagation d’une flamme à des vitesses supersoniques. Ce phénomène s’oppose à un autre, la déflagration (dans ce cas, la propagation de la flamme se fait à des vitesses sub-soniques, comme dans le cas de la poudre à canon). La réaction explosive d’une bombe nucléaire n’est ni une détonation ni une déflagration, mais une réaction nucléaire. Il existe deux versions de bombes nucléaires : les bombes à fission nucléaire et les bombes à fusion nucléaire. Les premiers déclenchent une réaction de deux manières (la première déclenche une masse de matière fissile comme l’uranium et la seconde implique la compression d’une masse de matière sous-critique, comme le plutonium-239). C’est cette forme de plutonium qui est utilisée dans la fabrication des armes nucléaires.

Fat man était le terme de code pour la bombe nucléaire larguée sur Nagasaki.

Cet engin a provoqué la destruction de la ville japonaise de Nagasaki par la puissance dévastatrice du plutonium-239. La bombe mesurait 3,6 mètres de long sur 1,5 mètre de large. Fat Man a été largué le 9 août 1945 à 11 heures du matin par un B-29 ‘Bockscar’. Au moment de son explosion, il a produit un flash bien plus important que celui du Soleil, car sa puissance était de 20 000 tonnes de TNT. La bombe a fait 70 000 victimes et 170 000 blessés par brûlures et maladies radioactives.
Six jours après l’explosion nucléaire, le gouvernement japonais annonce sa reddition, et un mois plus tard, les autorités japonaises acceptent les conditions imposées par les vainqueurs dans la déclaration de Potsdam.