Qu’est ce que : Définition du mur des lamentations

Jérusalem abrite le Mur des Lamentations, ou Wailing Wall, le lieu saint par excellence du judaïsme. En hébreu, son nom signifie Mur occidental, et il s’agit du vestige de l’ancien temple de Jérusalem, qui a été commandé au Xe siècle avant J.-C. par Salomon, le fils du roi David.Il est situé sur ce qu’on appelle l’Esplanade des Mosquées dans la tradition musulmane ou l’Esplanade du Temple dans la tradition juive.

Un aperçu historique

Lorsque les légions romaines de l’empereur Vespasien ont détruit le temple de Jérusalem en 70 après J.-C., seule une partie du mur de l’édifice est restée debout. Le général Titus, responsable du siège de la ville et de la destruction du temple, décida de ne pas détruire complètement le mur afin que les Juifs n’oublient pas que Rome avait vaincu la Judée. Le mur symbolisait ainsi le deuil du peuple juif pour sa défaite et est connu depuis lors sous le nom de Mur des lamentations, mais le peuple juif a compris qu’il s’agissait d’un message divin selon lequel une partie du Temple saint resterait toujours debout, symbole de l’alliance éternelle du peuple juif avec Dieu.

Prières et pétitions

Au cours des deux derniers millénaires, les Juifs ont prié au Mur, exprimant leurs regrets pour la destruction de la ville et la dispersion du peuple hébreu. Cependant, il ne s’agit pas seulement d’un sentiment de deuil et de plainte, mais aussi de la lecture du Livre des Psaumes, ainsi que de louanges et de pétitions, tant orales qu’écrites.
En effet, il existe une tradition consistant à insérer un petit morceau de papier avec un texte court entre les fissures du mur. La célébration de la Bar Mitzvah, ou le rituel de passage à l’adolescence, est un autre des rites mis en scène devant le mur des Lamentations.
La coutume d’insérer des morceaux de papier avec des pétitions a commencé au Moyen Âge lorsque des rabbins visitaient la ville de Jérusalem et lisaient les pétitions des membres de leurs différentes communautés devant le Mur.

Sites sacrés des trois religions monothéistes

Le judaïsme, le christianisme et l’islam sont les grandes religions monothéistes. Chacun d’eux possède un ou plusieurs lieux saints : le mur des lamentations pour la communauté juive, l’autel de la crucifixion de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem ou le Vatican pour les chrétiens, et la Mecque ou la mosquée du prophète dans la ville de Médine pour les adeptes de l’islam.