Qu’est ce que : Définition du morphing
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- 1 Qu’est ce que : Définition du morphing
- 1.1 La technique du morphing consiste à partir d’une image donnée et, au moyen de petites transformations, à arriver à une autre image, totalement différente.
- 1.2 Le morphing n’aurait pas été possible sans l’informatique.
- 1.3 Le morphing est basé sur la mise en relation des points clés de l’image de départ, et des points qui leur correspondraient dans l’image cible, en calculant les points intermédiaires.
- 1.4 Le début et le milieu des années 1990 ont vu un boom des logiciels permettant de réaliser des effets de morphing sur des ordinateurs de bureau.
- 1.5 Les couleurs entrent également en jeu dans l’application des techniques de morphing.
Le morphing d’une image à une autre par de subtiles transformations consécutives est une technique graphique devenue à la mode il y a quelques années et qui constitue un effet visuel très spectaculaire.
La technique du morphing consiste à partir d’une image donnée et, au moyen de petites transformations, à arriver à une autre image, totalement différente.
C’est une technique qui peut être appliquée à la fois à la photographie et à la vidéo. Dans le cas des photographies, cela se fait avec un format animé, tel qu’un GIF.
Prenons un exemple de morphing en vidéo, spécifiquement utilisé dans le cinéma : la transformation d’une personne en animal, comme le fait un acte de sorcellerie.
Il est possible de voir quelques exemples, suivant précisément cette ligne d’argumentation, dans le film Willow, une fantaisie moyenâgeuse avec des touches fantastiques.
Le morphing n’aurait pas été possible sans l’informatique.
En effet, une transition en douceur est nécessaire entre les deux images, par le biais d’images intermédiaires dans lesquelles les deux instantanés commencent à se combiner, et une telle transition en douceur n’est possible qu’à l’aide de calculs informatiques compliqués. C’est pourquoi l’histoire du morphing est relativement récente, puisqu’elle remonte à la fin des années 1980 et au début des années 1990, lorsque la puissance de calcul des ordinateurs et leurs capacités graphiques ont finalement permis d’effectuer des opérations très compliquées qui étaient auparavant impossibles.
Le morphing est basé sur la mise en relation des points clés de l’image de départ, et des points qui leur correspondraient dans l’image cible, en calculant les points intermédiaires.
Constitué de transitions douces, cela signifie que l’ordinateur doit calculer et restituer une série d’images intermédiaires, résultant du ‘mélange’ des deux.
À mi-chemin entre l’un et l’autre, l’image sera un mélange de 50 % ou plus, un pourcentage qui augmentera vers la destination ou l’origine au fur et à mesure que nous nous en approcherons.
Le début et le milieu des années 1990 ont vu un boom des logiciels permettant de réaliser des effets de morphing sur des ordinateurs de bureau.
Pratiquement tous les magazines informatiques de l’époque consacraient chaque mois quelques pages à ce sujet, expliquant les techniques et détaillant l’utilisation des programmes, qui étaient distribués gratuitement avec le CD-ROM ou la disquette joints au magazine.
Ce ‘boom’ est depuis longtemps révolu, et le morphing est resté, pour les consommateurs et les utilisateurs finaux, plus une bizarrerie qu’ils voient dans les films et à la télévision que quelque chose qu’ils peuvent faire eux-mêmes.
Néanmoins, nous pouvons encore voir des techniques de morphing compliquées dans des productions hollywoodiennes coûteuses, comme la saga Terminator (comment ne pas se souvenir des Terminators en métal liquide qui se métamorphosaient en n’importe quelle personne ou objet).
Les couleurs entrent également en jeu dans l’application des techniques de morphing.
Il ne suffit pas de joindre des points et de faire des transitions de l’un à l’autre, mais il faut aussi faire une couleur de la zone d’origine vers la zone de destination, ce qui multiplie la quantité et la difficulté des calculs à effectuer.
Ce sont ces types de calculs graphiques qui sont confiés au GPU, le processeur intégré à la carte graphique de l’ordinateur.