Qu’est ce que : Définition du marché
En termes économiques, on dit qu’un marché est le cadre (physique ou virtuel) où un ensemble réglementé de transactions et d’échanges de biens et de services a lieu entre des parties acheteuses et vendeuses, impliquant un degré de concurrence entre les participants basé sur le mécanisme de l’offre et de la demande. Il existe différents types de marchés, tels que les marchés de détail ou de gros, les marchés de matières premières et de produits intermédiaires, ainsi que les marchés boursiers ou les bourses de valeurs.
Au cours de l’histoire, différents types de marchés ont été constitués : les premiers fonctionnaient par le troc, c’est-à-dire l’échange direct de biens par la valorisation des marchandises. Ce système a régi l’économie européenne pendant une grande partie de son histoire, bien que le circuit ait coexisté avec l’utilisation de pièces d’or et d’argent. Avec l’émergence de la monnaie dans un format moderne (sous forme de pièces et de billets de banque, tels qu’utilisés par l’empire mongol et la Chine médiévale, l’idée étant importée en Europe à l’époque de Marco Polo) sont apparues les transactions par le biais de codes commerciaux aux niveaux national et international, en utilisant des communications et des intermédiaires de plus en plus complexes. Le modèle économique d’aujourd’hui nécessite une interaction complexe entre les monnaies nationales, les systèmes obligataires locaux et internationaux, le circuit boursier et les mouvements douaniers, d’importation et d’exportation entre les pays et les blocs commerciaux. Un marché librement concurrentiel est idéal lorsqu’il y a tellement d’agents économiques interdépendants qu’aucun ne peut intervenir avec certitude sur le prix final d’un bien ou d’un service ; on dit alors que le marché s’autorégule. Ce principe est défendu par le libéralisme qui a émergé à l’époque moderne et contemporaine et qui constitue le système de marché le plus répandu dans les pays développés.
Lorsqu’il y a des monopoles (un seul producteur) ou des oligopoles (un petit nombre de producteurs), le système est mis sous tension et on parle de marché imparfaitement concurrentiel, car les producteurs sont suffisamment importants pour avoir un effet sur les prix. Les systèmes économiques socialistes et communistes sont basés sur un seul producteur/effecteur (l’État) ; le risque de totalitarisme est alors très élevé. D’autre part, il existe des modèles de marché dans lesquels l’État n’est pas le seul agent impliqué, mais intervient en tant que régulateur ou modulateur de l’activité. Cette méthode est appliquée avec plus ou moins de succès dans de nombreux pays ou institutions multinationales.
Le marché de concurrence parfaite présente non seulement un grand nombre de vendeurs et de vendeuses qui empêchent chacun d’entre eux d’influencer le prix final, mais aussi l’homogénéité des produits, la transparence du marché, la liberté d’entrée et de sortie des entreprises, le libre accès à l’information et aux ressources, et un profit nul à long terme.
Lorsque le marché ne parvient pas à atteindre l’efficacité économique, par exemple parce que l’offre d’un bien ou d’un service n’est pas efficace, on parle de ‘défaillance du marché’. Ces crises peuvent survenir pour différentes raisons. Lorsque l’un des éléments qui composent un marché (producteurs, État, consommateurs, importateurs, exportateurs…) n’est pas correctement géré ou occupe un rôle qu’il n’est pas en mesure d’assumer, les défaillances du marché peuvent précipiter des perturbations majeures dans la vie des gens. Il est donc intéressant de postuler que le marché n’est pas en soi une entité bonne ou mauvaise, mais que c’est sa gestion et sa régulation pour le bien commun qui définira si les différents mouvements financiers ont un résultat satisfaisant pour la société dans son ensemble.