Définition du libéralisme

Qu’est ce que : Définition du libéralisme

Le libéralisme est une doctrine politique, économique et sociale qui défend la liberté individuelle et rejette l’intervention de l’État dans les affaires civiles.En outre, le libéralisme est un système politique et philosophique qui promeut les libertés civiles et s’oppose au despotisme (pouvoir absolu d’une ou plusieurs personnes). En opposition à ces derniers et en nette harmonie avec la doctrine libérale, on trouve la démocratie représentative, la division des pouvoirs et les principes républicains, qui constituent en définitive le pilier de tout libéralisme.
La liberté individuelle, le maintien de l’État de droit, le progrès de la société, l’égalité devant la loi, le droit à la propriété privée et la tolérance religieuse sont les principaux thèmes pour lesquels le libéralisme se bat et se bat.

Non-intervention de l’État, tolérance, liberté d’expression et égalité devant la loi, ses fondements.

Pour le libéralisme, l’État doit se positionner en arbitre de l’activité économique, intervenir le moins possible, laisser le jeu à ceux qui savent le jouer. La tolérance, en revanche, est l’un des drapeaux les plus brandis par le libéralisme, car l’idée est que toutes les propositions doivent être respectées, sans qu’il y ait une quelconque imposition d’une option ou d’une autre, le citoyen doit pouvoir choisir librement et sans conditionnement d’aucune sorte. Les marchés libres, la libre expression des idées et l’égalité devant la loi sont les fondements sur lesquels repose le libéralisme.
Bien que le libéralisme soit un système uniforme, on peut en distinguer différents types selon le domaine auquel on se réfère, qu’il soit économique, politique ou social.
Le libéralisme économique propose de limiter l’ingérence de l’État dans les relations commerciales en favorisant la réduction des impôts et l’élimination des réglementations. En limitant l’intervention de l’État, le libéralisme économique estime qu’il garantit des conditions de concurrence équitables et qu’il établira un marché de concurrence parfaite, bien qu’en réduisant l’implication de l’État au minimum, il exclut toute forme d’aide sociale, telle que les subventions.
Le libéralisme social, quant à lui, défend la liberté dans le comportement privé des individus et dans leurs relations sociales. En ce sens, par exemple, la légalisation de la consommation de drogues serait approuvée par le libéralisme social.
Et enfin, le libéralisme politique propose de remettre le pouvoir absolu aux citoyens, qui pourront élire leurs représentants de manière souveraine et totalement libre.
Il faut noter que chacun de ces courants libéraux a des variantes et des défenseurs plus ou moins acharnés des libertés qu’ils promeuvent. John Locke, Montesquieu, Rousseau, Adam Smith et John Stuart Mill, parmi beaucoup, beaucoup d’autres, sont quelques-unes des figures célèbres ralliées à la doctrine du libéralisme.
Entre-temps, la personne qui suit et promeut le libéralisme sera désignée comme un libéral.

Principales critiques

Mais tout comme il a eu des promoteurs et des diffuseurs célèbres, le libéralisme a aussi une foule de détracteurs qui le considèrent comme un système individualiste sans scrupules qui finit par installer la pauvreté là où il est promu, pour citer quelques-unes des critiques les plus récurrentes.
L’inégalité économique est sans aucun doute la situation la plus imputée au libéralisme, c’est-à-dire que partout où le libéralisme est passé et où il y a ce type de scénario, il sera pointé comme le plus responsable.
Comme le libéralisme est totalement opposé à toute intervention de l’État, les critiques soutiennent que s’il y a des inégalités, il n’est pas autorisé à intervenir pour les corriger et y remédier, de sorte que cette situation conduira inévitablement à un état de fait pire, où d’un côté il y aura la misère sans possibilité d’aucune sorte et de l’autre la classe riche, les grandes entreprises, qui sont considérées comme les grands alliés de ce type de système.
Le père du libéralisme économique et un véritable pionnier en ce sens est l’un des personnages susmentionnés, Adam Smith, à qui l’on attribue la promotion du rôle passif que l’État doit jouer dans l’activité des individus et des entreprises. Naturellement, le libéralisme sera soucieux de rationaliser ses relations commerciales grâce à l’équilibre généré par la loi de l’offre et de la demande.