Définition du kimono

Qu’est ce que : Définition du kimono

De nos jours, les femmes japonaises s’habillent d’un costume traditionnel pour célébrer des occasions spéciales. Cette robe est le kimono et, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, c’était le type de costume féminin porté par toutes les femmes japonaises.

Tous les kimonos ne sont pas les mêmes

Il en existe plusieurs types, dont la couleur et le type de tissu dépendent de diverses circonstances : l’âge des femmes, leur statut marital, la période de l’année et la raison de la fête. Il convient de noter que les kimonos ne sont pas l’apanage des femmes, puisque les hommes les portent également à certaines occasions.
L’uchikake est la robe de mariée portée par les femmes japonaises. Il s’agit d’une robe en soie à manches longues, brillamment décorée d’une série de motifs (généralement de fleurs, d’eau et de grues).
Le shiromuku est le modèle de base des robes de mariée et se porte sous l’uchikake. C’est une robe entièrement blanche.
Les jeunes femmes non mariées portent le kimono appelé furisode. Il présente de grands motifs très colorés et des manches à longueur de cheville. Ils sont portés lors de la première cérémonie du thé de chaque année ou pour célébrer le passage à l’âge adulte. Le kimono hikifuroside est porté pour assister à un banquet de mariage et est similaire au kimono hikifuroside, tandis que les femmes mariées portent un kimono plus formel et austère appelé kurotomesode. Les manches arrivent aux poignets et le vêtement est noir avec des décorations colorées. Plus la femme mariée est âgée, moins elle doit avoir d’éléments décoratifs.
Il convient de noter qu’il existe des modèles pour toutes sortes de circonstances : pour assister à un enterrement, pour les festivals d’été, pour les vêtements de tous les jours, pour les événements informels et pour les événements de grande importance sociale. En bref, il y a quelque chose pour chaque occasion et pour chaque femme.

Cette robe est connue en Occident par les geishas.

Les geishas et les apprenties geishas (maiko) existent encore aujourd’hui, mais leur nombre est très réduit. Ces femmes se consacraient au divertissement des guerriers samouraïs, car elles étaient des danseuses expertes, connaissaient quelques instruments à cordes, ainsi que le rituel du saké et du thé. Contrairement à la croyance populaire, il ne s’agissait pas de prostituées, mais de véritables prostituées habillées comme elles dans des kimonos de soie.