Qu’est ce que : Définition du Groupe de Lima
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Le 8 août 2017, les dirigeants politiques de plusieurs pays américains se sont réunis dans la capitale péruvienne et ont formé le Groupe de Lima. L’objectif de cette réunion était la recherche de solutions possibles à la crise institutionnelle et économique que traverse le Venezuela.
16 points où la situation au Venezuela est analysée
Quatorze pays au total composaient ce que l’on appelle le Groupe de Lima ou LG (Canada, Sainte-Lucie, Paraguay, Brésil, Chili, Mexique, Honduras, Panama, Colombie, Costa Rica, Guatemala, Pérou, Guyane et Argentine). Des représentants de l’Organisation des États américains et de l’Union européenne ont également apporté leur soutien à la résolution finale. Sans surprise, des membres de l’opposition vénézuélienne ont signé les accords. De même, les États-Unis ont soutenu la résolution finale contre le régime de Nicolás Maduro.
De sa création à aujourd’hui (février 2019), deux épisodes pertinents se sont produits : le président mexicain Lopez Obrador a retiré son soutien à la résolution de Lima et les membres du LG ont décidé de soutenir Juan Guaidó, l’actuel président de l’Assemblée nationale vénézuélienne. Parmi les sections convenues lors de la réunion de Lima, les suivantes se détachent : la dénonciation de l’effondrement du système démocratique vénézuélien et du non-respect des droits de l’homme, la proposition d’élections libres, la libération des prisonniers politiques, le soutien à l’Assemblée nationale élue en son jour après des élections démocratiques, le rejet de la violence et de l’usage de la force, et la préoccupation face à la grave crise économique que traverse le peuple vénézuélien.
Du point de vue du régime bolivarien
Pour Nicolás Maduro, les propositions du LG constituent une ingérence dans la souveraineté du Venezuela et une agression interventionniste au service des intérêts américains. En d’autres termes, aucun gouvernement étranger n’a la légitimité pour prendre des décisions sur la politique vénézuélienne.
Entre la position du GL et celle du régime de Maduro, il existe des propositions de dialogue
La crise vénézuélienne présente deux positions antagonistes qui pourraient conduire à un conflit plus large, voire à une intervention militaire dirigée par les États-Unis. Face à cette éventualité, certains dirigeants politiques proposent une solution par le dialogue entre le régime bolivarien et l’opposition, faute de quoi il sera difficile d’éviter la confrontation civile.
L’ancien président uruguayen (José Mujica) et l’ancien président français (José Luis Rodriguez Zapatero) sont favorables à des négociations pour mettre fin à l’instabilité au Venezuela.
Photo Fotolia : Don Perucho