Définition du génocide

Qu’est ce que : Définition du génocide

Le génocide est un crime international qui a été classé parmi les crimes contre l’humanité, en ce sens qu’il consiste en l’extermination systématique d’un groupe social motivé par la race, la politique, la religion, l’ethnie ou la nationalité, entre autres options.

Crime international contre l’humanité consistant en l’extermination d’une population pour des raisons religieuses, ethniques ou politiques.

En d’autres termes, le génocide est en quelque sorte un meurtre de masse qui implique souvent même des mesures visant à empêcher les naissances du groupe à éliminer.
En général, le génocide est perpétré par un gouvernement en charge de la puissance publique.

Parrainé par l’État

Le génocide implique toujours le meurtre généralisé d’êtres humains, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune distinction ou discrimination, et sa mission est de les effacer de la surface de la terre. En raison du niveau de dommage qu’ils posent et proposent, ils nécessitent une planification et une organisation qui doivent être soutenues, appuyées et soutenues par l’État, indépendamment des motivations ou des causes qui les provoquent, comme nous l’avons déjà vu, religieuses, politiques, ethniques, entre autres, ils sont toujours perpétrés par une majorité ayant le pouvoir, l’autorité, l’organisation et les structures pour le faire, et la cible est normalement un noyau ou un groupe qui ne présente pas ces caractéristiques, mais au contraire, en comparaison, sont beaucoup plus faibles pour résister ou lutter.

Qualifications pour le génocide

Selon la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, le génocide s’entend de l’un quelconque des actes suivants : le meurtre de membres d’un groupe particulier, l’atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres de ce groupe, la soumission intentionnelle du groupe à certaines conditions devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle, les mesures destinées à permettre des naissances dans ce groupe et le transfert forcé d’enfants de ce groupe à un autre groupe.
En tant que crime international, le génocide peut être poursuivi par tout organe compétent en la matière.
Les Nations unies ont également établi par cette convention, entrée en vigueur en 1951, que ce crime international peut être commis aussi bien dans le cadre d’un conflit armé formel que dans tout autre contexte où règne la paix.

L’Holocauste et le génocide arménien, deux des exemples les plus horribles de ce crime.

Parmi les exemples les plus connus de génocides, parce qu’ils ont causé le plus de morts, figurent le génocide arménien, qui s’est déroulé entre 1915 et 1917 et qui a fait un million et demi de morts, et l’Holocauste, perpétré par les nazis et qui a fait six millions de morts.
Le nazisme a mis en œuvre un système brutal d’extermination qui a commencé par l’arrestation des Juifs et leur internement dans des camps de concentration, des lieux sombres et lugubres qui conduisaient à une mort certaine en raison du travail forcé que les détenus devaient effectuer et des conditions de captivité inhumaines. Ils ont également introduit des méthodes directes et concrètes d’extermination telles que la chambre à gaz.
En outre, le génocide est un type de crime qui, en raison de sa gravité, n’est soumis à aucune prescription, c’est-à-dire qu’il est imprescriptible, par conséquent, une fois qu’il a été commis, si la personne n’est pas emprisonnée en conséquence, elle peut l’être à tout autre moment ou occasion, en raison de l’imprescriptibilité susmentionnée de l’infraction.

Non-applicabilité de la prescription légale

L’approche juridique propose ensuite un traitement complètement différent entre les crimes de droit commun et les crimes génocidaires, ces derniers étant considérés comme des crimes contre l’humanité, imprescriptibles et ne pouvant être considérés comme des crimes politiques.
Ce concept de crime contre l’humanité est apparu après la chute du nazisme et l’horreur qu’il a générée avec le génocide perpétré contre les Juifs, populairement connu sous le nom d’Holocauste.
Et c’est aussi à cette époque que l’on commence à parler spécifiquement de génocide, même dans les procès qui ont eu lieu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, connus sous le nom de procès de Nuremberg, dans lesquels les responsables du génocide juif ont été jugés et condamnés, ce terme a été cité dans plusieurs des accusations et des propos.