Définition du féodalisme

Qu’est ce que : Définition du féodalisme

Le terme féodalisme désigne le système politique, économique et social qui a prévalu au Moyen Âge, approximativement entre le 9e et le 15e siècle, et dont la base fondamentale de la constitution était ce qu’on appelle les fiefs.

Comment cela a-t-il fonctionné ?

La féodalité consistait en des propriétés foncières cultivées notamment par des esclaves, une partie de la production qu’ils réalisaient était livrée sous forme de recensement ou de bail au propriétaire de la terre, incarné par un seigneur noble, fidèle au roi de l’époque.
Le seigneur féodal, dans ses terres, est à la fois juge, administrateur et militaire, et par conséquent, en dernière instance, il doit toujours se soumettre à l’autorité ou aux desseins du monarque ; et les paysans ne travailleront la terre qu’en échange de la protection que leur offre le seigneur féodal en tant que tel.
L’encomienda est le pacte théorique qui existait entre les paysans et le seigneur féodal et qui fonctionnait plus ou moins comme suit : le seigneur féodal accueillait les paysans sur son territoire et ceux-ci avaient l’obligation de travailler la terre sur laquelle ils étaient logés. Les principales responsabilités du seigneur féodal étaient d’assurer la justice, de maintenir l’ordre et de les protéger en cas d’attaque. Le paysan devient ainsi un serf ou un esclave et doit également payer un loyer au noble pour l’exploitation de la terre sur laquelle il travaille.

Les domaines qui composent le féodalisme

Dans le féodalisme, il existait également une distinction claire des domaines, notamment les privilégiés (ecclésiastiques, chevaliers), le haut clergé (archevêque, évêque et abbés), le bas clergé (prêtres et curés) et la noblesse.
L’autre côté de la médaille était représenté par les non-privilégiés, la bourgeoisie, les artisans, les serviteurs et les paysans, eux-mêmes subdivisés en colons et en anciens. Ce groupe, donc, était responsable de tout l’assujettissement, devant travailler et remettre une partie des fruits obtenus au seigneur féodal.
Vers le XIIIe siècle, certaines questions commencent à se développer, comme les progrès des techniques agricoles, l’augmentation du commerce et une incroyable avancée de la bourgeoisie, ce qui entraînera inévitablement une ouverture économique, la décentralisation de la justice et de l’administration et, bien sûr, le système féodal commencera à s’effacer face à l’état des choses qui s’approche.

Une période sombre caractérisée par l’absence de liberté

Dans la considération générale qui est alors faite dans l’histoire sur les différents processus et mouvements qui l’ont traversée, le féodalisme est considéré comme une étape qui n’a pas apporté de progrès dans les domaines matériel, politique et scientifique, plus encore, il est traité comme l’une des époques les plus sombres de l’humanité. Il y avait quelques avancées technologiques, mais en termes de libertés individuelles, le progrès était nul, et l’Église était l’institution chargée d’endoctriner la communauté. Quiconque pensait différemment et osait s’exprimer était durement persécuté et puni.

Le féodalisme aujourd’hui

De nos jours, il est courant d’entendre parler de féodalité pour faire référence à ces lieux, régions, provinces, municipalités, entre autres, qui sont à ce jour gérés politiquement avec les mêmes caractéristiques qu’un fief du Moyen Âge, et même en étant sous le plus grand voile d’un régime démocratique de gouvernement. Bien entendu, le terme a une connotation entièrement négative.
Malheureusement, de nombreuses pratiques du féodalisme ne se sont pas éteintes malgré les nombreux siècles qui se sont écoulés depuis sa disparition officielle, et il est donc courant de trouver certains endroits, notamment dans les pays sous-développés et leurs régions ou provinces plus pauvres et plus arriérées, qui fonctionnent encore avec les vices de ce système.
Bien sûr, il n’y a pas de seigneur féodal faisant travailler la paysannerie à la pièce, mais il y a le gouverneur ou l’autorité maximale correspondante, utilisant les ressources matérielles et administratives de l’État pour les distribuer à volonté et de manière discrétionnaire entre ceux qui adhèrent à son administration. De cette façon, le peuple finit par être l’otage du gouvernement en place, normalement un gouvernement caractérisé par la corruption et l’oisiveté, qui ne se soucie pas de gérer en faveur des pauvres et des plus démunis, mais les utilise pour gagner des voix et donc des élections qui les perpétuent au pouvoir et ainsi pouvoir continuer in eternum les affaires de l’État, bien sûr.