Définition du droit

Qu’est ce que : Définition du droit

La loi est une norme juridique dictée par une autorité publique compétente, en général, c’est une fonction qui incombe aux législateurs des congrès nationaux des pays, débat préalable des portées et du texte qui impulse le même et qui devra observer un accomplissement obligatoire de la part de tous les citoyens, sans exception, d’une Nation, car de l’observation de ceux-ci dépendra qu’un pays ne finisse pas converti en anarchie ou chaos.Comme je viens de le dire, étant donné que la finalité des lois est de contribuer à la réalisation du bien commun des personnes qui font partie d’une société organisée en fonction de certains devoirs et droits, leur non-respect entraînera, bien entendu, une sanction qui pourra, selon l’importance de la règle violée, impliquer une peine d’emprisonnement ou l’exécution d’un travail d’intérêt général qui n’implique pas la privation de liberté en soi, mais qui doit également être respecté à la lettre, afin de régler le délit commis. Les lois sont nées dans le but de limiter le libre arbitre des êtres humains vivant dans une société et constituent le principal contrôle dont dispose un État pour veiller à ce que la conduite de ses habitants ne dévie pas ou ne finisse pas par nuire à leurs semblables.
Les lois sont la principale source du droit et se distinguent par les caractéristiques suivantes : la généralité, comme je l’ai déjà dit, c’est-à-dire qu’elles doivent être respectées par TOUS, sans exception ; le caractère obligatoire, en assumant un caractère impératif-attributif, ce qui signifie que d’une part elles accordent des devoirs légaux et d’autre part des droits ; la permanence, c’est-à-dire que lorsqu’elles sont promulguées, elles n’ont pas de date d’expiration, au contraire, leur durée sera indéfinie dans le temps jusqu’à ce qu’un organe compétent détermine leur abrogation pour une cause valable et préalablement convenue ; abstraite et impersonnelle, ce qui implique qu’une loi n’est pas conçue pour résoudre un cas particulier, mais qu’elle est mue par la généralité des cas qu’elle peut couvrir, et enfin, qu’elle est considérée comme connue, de sorte que personne ne peut soutenir qu’il ne l’a pas respectée par ignorance.
De même, une caractéristique remarquable des lois dans les États modernes est l’absence de rétroactivité ; cela signifie qu’elles sont en vigueur à partir de la date de promulgation et ne sont pas applicables aux événements qui se sont produits avant leur promulgation. Ce remède empêche l’application arbitraire de règles à des fins punitives, comme cela peut se produire dans les États totalitaires.
Il convient de noter que les lois requièrent en fait la participation des trois branches du gouvernement dans les États républicains : les parlements (branche législative) élaborent une loi, les chefs d’État (branche exécutive : président, premier ministre) promulguent la loi ou y opposent leur veto, et les juges (branche judiciaire) la font appliquer.
En revanche, les règles qui résultent d’un accord entre les nations ne sont pas appelées lois, mais on préfère les appeler traités ou conventions. Bien qu’ils soient considérés comme des entités juridiques supranationales, dans les démocraties modernes, tous ces accords entre pays doivent être approuvés par les parlements locaux pour avoir force de loi. Dans certains cas, ces pactes sont soumis à un plébiscite pour obtenir l’avis direct des habitants du pays.
À titre de commentaire intéressant, le concept de loi est appliqué dans d’autres domaines de la connaissance humaine, comme décrit pour les lois de la physique ou de la chimie régissant les éléments, ou les principes fondamentaux de l’arithmétique ou de l’algèbre. Ces ‘règles’ sont universelles et, bien qu’immuables, elles peuvent être appliquées dans l’intérêt du progrès humain. Beaucoup de ces lois portent l’éponyme de leur découvreur ou de leur systématicien et sont connues sous cette nomenclature dans le monde entier.