Définition du défendeur

Qu’est ce que : Définition du défendeur

La notion d’accusé a un usage exclusif dans la sphère judiciaire, puisqu’il s’agit du nom donné à une personne à laquelle on attribue la commission d’une infraction déterminée ou la participation à un acte criminel. L’action est appelée imputation, tandis que l’action et l’effet d’imputer quelqu’un sont appelés imputation. Au fait, trois concepts qui sont utilisés de manière récurrente dans le domaine judiciaire et que ceux d’entre nous qui n’en font pas partie ont tendance à entendre souvent dans l’actualité.

Pas encore coupable

Ainsi, pour être encore plus clair, une personne devient un défendeur dans une affaire lorsque l’acte d’accusation est formalisé dans la sphère judiciaire. Cependant, il faut dire qu’un défendeur n’est pas encore coupable de l’acte qui lui est reproché. Celle-ci est souvent confondue avec la culpabilité, c’est pourquoi nous devons la clarifier. Une accusation n’est que l’attribution d’un crime à quelqu’un ou la participation à ce crime, comme nous l’avons déjà dit.
Le procureur est celui qui prend l’initiative lorsqu’il soupçonne qu’un crime a été commis, et à partir de cette accusation, un processus d’enquête et de collecte de preuves va commencer afin de déterminer si l’accusé a commis un crime ou non. En clair, il faut dire qu’être accusé ne signifie pas être coupable de quelque chose, loin de là ; il n’y a qu’un soupçon qui doit être examiné, puis l’enquête déterminera si c’est le cas ou non. La personne à qui est attribuée la participation à un crime ou à un acte punissable sera l’un des sujets de procédure les plus pertinents.

Qu’est-ce qu’un crime ?

Un crime est tout comportement, action ou omission défini par la loi et absolument contraire à la loi, c’est-à-dire qu’il est puni par la loi. Il existe différents types de crimes, notamment contre la vie, la liberté, l’honneur, la vie privée, la propriété, la santé et la sécurité publiques.

Le système judiciaire a le devoir de garantir une procédure régulière et les droits de l’accusé.

Dès la première action réalisée dans la procédure pour laquelle la personne en question a été inculpée dans celle-ci, jusqu’à la pleine exécution de sa peine, le législateur doit se préoccuper de la situation de l’accusé et lui garantir la réalisation de certains droits à partir de cette première action jusqu’au moment susmentionné.
Tous les défendeurs, quelle que soit leur situation, pourront faire valoir les droits et les garanties offerts par la loi jusqu’à ce que, comme nous l’avons dit, la procédure à leur encontre soit terminée.

Droits de l’accusé

Ainsi, jusqu’à la fin du processus, l’accusé aura droit à ce qui suit : d’être informé de manière claire et précise des charges qui pèsent contre lui dans une affaire et des droits qui lui sont reconnus par la loi, d’être assisté d’un avocat, de demander aux procureurs de prendre des mesures pour réfuter les accusations portées contre lui, de demander au juge de convoquer une audience au cours de laquelle il pourra faire une déclaration, de demander que l’enquête soit ouverte et d’en connaître le contenu, de demander la suspension de la procédure, de garder le silence s’il le décide, de ne pas être soumis à la torture ou à d’autres traitements inhumains, de ne pas être jugé en son absence.

Nous sommes tous innocents jusqu’à preuve du contraire.

Le principe d’innocence ou de présomption d’innocence se trouve être le principal principe de droit pénal en faveur de l’accusé, la célèbre phrase ‘nous sommes tous innocents jusqu’à preuve du contraire’ n’est pas seulement une phrase populaire mais une réalité concrète en droit. Ce n’est que par le biais d’une procédure pénale dans laquelle la culpabilité ou l’implication d’une personne dans un crime est prouvée que l’État peut appliquer une sanction en fonction du crime qu’elle a commis. La présomption d’innocence susmentionnée est une garantie inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans certains traités internationaux relatifs aux droits de l’homme (Convention américaine des droits de l’homme / Pacte de San José, Costa Rica).

La détention provisoire, une mesure qui garantit que la résolution sera menée à bien.

Bien que le principe d’innocence reste inchangé quelles que soient les circonstances, si une juridiction donnée, afin de garantir un procès équitable, décide qu’il est approprié de le faire, elle peut mettre en œuvre une mesure de précaution, telle que la détention provisoire, qui est certainement en contradiction avec le principe susmentionné, mais qui est une mesure typique qui est prise parce que le risque que l’accusé s’enfuie ou participe à une affaire qui entrave l’enquête est très grave et concret. La détention provisoire est ordonnée précisément pour préserver la résolution de l’affaire.