Qu’est ce que : Définition du crime
Le crime est défini comme toute action ou activité réalisée au mépris du droit écrit et coutumier. Il s’agit d’infractions graves telles que le meurtre ou l’atteinte à l’intégrité physique d’une personne.Le crime est similaire au délit, bien que ce dernier soit plus directement lié à la violation de lois écrites et à la sanction qui en découle en fonction du type d’infraction commise. Comme on peut s’y attendre, il existe différents types de crimes et différents niveaux de gravité : si certains sont des vols ou des cambriolages, d’autres peuvent être des atteintes vraiment flagrantes à l’intégrité humaine, comme les abus sexuels, la torture et le meurtre.
Parallèlement, du point de vue de la loi, le crime est considéré comme une conduite, une action ou une omission définie par la loi et donc contraire à la loi et susceptible de recevoir une sanction qui sera en rapport avec le type de crime commis. Le crime est une violation directe de la loi pénale. Le crime peut être compris comme le résultat d’un comportement déviant, pervers (dans tous ses sens, pas seulement sexuel). Chaque fois qu’une action entraîne un préjudice pour des tiers, à quelque niveau que ce soit, il s’agit d’un crime, car elle est finalement dirigée contre la société dans son ensemble et doit donc être punie. La notion de crime n’est applicable qu’à l’être humain, qui, grâce à l’usage de la raison, peut distinguer les actions bonnes et mauvaises.
Politique, police et justice doivent s’unir contre la criminalité
La notion de crime est également directement liée à celle de criminalisation. C’est ici qu’intervient l’idée que la société agit de différentes manières pour prévenir et arrêter les crimes qui peuvent être commis. Normalement, la lutte contre la criminalité s’effectue par l’arrestation et l’emprisonnement des individus considérés comme des criminels. De cette manière, ils sont séparés du reste de la société parce qu’ils sont considérés comme dangereux pour elle à différents égards. L’existence de prisons et de centres de détention pour les criminels présumés est toutefois une invention assez moderne qui remonte au 19e siècle.
Comme on peut s’y attendre, il existe de nombreux types de crimes, qui peuvent avoir des origines sociales, psychologiques, économiques, etc. Par exemple, une personne qui vole de la nourriture parce qu’elle n’a rien à manger n’est pas la même que celle qui abuse d’une femme ou commet un meurtre. En général, les sociétés en proie à des désordres et à de graves crises économiques connaissent une augmentation du taux de criminalité, qui peut atteindre des niveaux importants et difficiles à inverser si des politiques publiques ne sont pas mises en œuvre pour combattre les problèmes sociaux sous-jacents qui conduisent à la criminalité.
Malheureusement, la criminalité est aujourd’hui un phénomène universel, aussi vieux que la civilisation humaine elle-même, et également très difficile à éradiquer. Bien que la police et le pouvoir judiciaire, chacun de leur côté, poursuivent et punissent les criminels qui commettent des délits, ce n’est jamais suffisant.
La criminalité a évolué en termes de complexité et de violence au fil des ans, c’est pourquoi il est essentiel que les États s’attaquent aux problèmes fondamentaux, tels que mentionnés ci-dessus, afin de pouvoir faire face au fléau de la criminalité, qui a désormais atteint un niveau mondial.
C’est dans cette lutte inégale contre la criminalité que s’est développée une science qui en étudie les aspects les plus pertinents : la criminologie. Cette discipline adopte une approche interdisciplinaire et globale afin de comprendre et d’expliquer non seulement les crimes mais aussi la société dans laquelle ils sont commis, qui est souvent l’élément déclencheur de nombre d’entre eux.
Action condamnable
En revanche, dans le langage courant, nous utilisons généralement le mot ‘crime’ pour désigner une action ou un comportement qui est largement condamné parce qu’il porte gravement atteinte à une personne ou à quelque chose. Par exemple, faire travailler un enfant est sans aucun doute un crime des plus méprisables et répréhensibles. Le fait de maltraiter une personne âgée qui ne peut pas se défendre parce qu’elle est faible ou a des problèmes de mobilité devrait également être considéré comme un crime au sens où nous l’entendons.