Définition des lois de Mendel

Qu’est ce que : Définition des lois de Mendel

Gregor Johann Mendel était un moine et naturaliste autrichien qui passera à la postérité pour sa contribution au sujet de l’héritage génétique au cours du 19ème siècle. À la suite de ses études et de ses recherches, il a formulé les ‘lois de Mendel’, qui seront examinées plus loin et qui constituent la théorie fondamentale sur laquelle repose la génétique.Il faut dire que lorsque Mendel publie ces travaux en 1866, ils n’auront pas le retentissement que leurs conclusions méritaient vraiment, mais ce n’est que bien des années plus tard, 34 ans pour être plus précis, que ces lois seront dépoussiérées par les botanistes Hugo Marie de Vrie, Carl Correns et Erich von Tscherma k.
Il convient de noter que la contribution de Mendel à la science est considérée comme une étape importante qui pourrait être comparée aux lois de Newton dans le domaine de la physique. Cependant, les lois de Mendel sont remarquables non seulement d’un point de vue théorique, mais aussi d’un point de vue épistémologique et méthodologique, et ont sans aucun doute marqué un avant et un après. Les lois de Mendel sont une série de règles de base qui expliquent la transmission du patrimoine génétique des organismes parents à leur progéniture et constituent également le pilier et la base de la génétique.
Les trois lois résultent de l’expérimentation de Mendel sur le croisement de plantes.
La première loi est énoncée comme la loi de l’uniformité des hybrides de la première génération filiale et stipule que si deux races pures sont croisées, les descendants de la première génération seront tous physiquement et génétiquement égaux à l’un de leurs parents, quel que soit le sens du croisement.
La deuxième loi, appelée loi de ségrégation des caractères à la deuxième génération filiative, indique qu’au moment de la formation des gamètes, chaque allèle d’une paire se sépare de l’autre pour déterminer la constitution génétique. C’est-à-dire que les allèles maternels et paternels apparaissent combinés dans la descendance en question et assurent la variation.
Et la troisième loi, la loi de l’indépendance des caractères hérités, stipule que les différents caractères seront hérités indépendamment les uns des autres et qu’il n’y aura aucune relation entre eux. Ainsi, le modèle d’hérédité d’un trait n’affectera pas l’autre.