Qu’est ce que : Définition des almendrons
Contents
- 1 Qu’est ce que : Définition des almendrons
- 1.1 La véritable origine de cette désignation n’est pas claire, mais elle est très probablement due à la forme en amande de ces véhicules.
- 1.2 Un symbole de la culture cubaine
- 1.3 Avec leur argent et leurs voitures de luxe, les gringos d’antan ont alimenté le rejet anticapitaliste des révolutionnaires cubains.
Si un touriste se trouve dans la ville de La Havane ou n’importe où ailleurs sur le territoire cubain, il est très probable qu’il verra circuler dans les rues de vieux véhicules en provenance des États-Unis. Dans le langage populaire, ces voitures sont connues sous le nom d’almendrones. C’est un surnom inventé par les Cubains pour désigner les vieilles voitures, dont la plupart ont été fabriquées dans les années 50 et appartiennent aux marques Ford, Chevrolet, Dodge, Packard ou Pontiac.
La véritable origine de cette désignation n’est pas claire, mais elle est très probablement due à la forme en amande de ces véhicules.
Sur les routes de Cuba, les almendrones sont couramment utilisés comme taxis pour les touristes, et les chauffeurs de taxi qui les conduisent sont appelés boteros. Ainsi, lorsque le voyageur monte à bord de l’une d’elles, il effectue une sorte de voyage dans le temps, puisque ces voitures ne sont plus en circulation et que dans d’autres pays, elles sont d’authentiques pièces de musée.
Un symbole de la culture cubaine
Grâce à l’inventivité des Cubains, ces voitures du passé sont toujours en circulation. Certains d’entre eux ne conservent que la carrosserie et leur moteur est très différent de celui d’origine. Pour les préserver, il faut recourir à l’ingéniosité mécanique, car les parties originales des almendrones sont introuvables. De plus, les propriétaires de ces vieilles voitures n’ont pas toujours l’argent pour l’essence.
Les almendrons sont plus que de vieilles voitures dans les rues. En réalité, ces reliques font partie de l’histoire du peuple cubain. Il convient de rappeler qu’avant la révolution de 1959, Cuba était connue comme l’arrière-cour des gringos, qui avaient occupé l’île en tant que touristes.
Avec leur argent et leurs voitures de luxe, les gringos d’antan ont alimenté le rejet anticapitaliste des révolutionnaires cubains.
Soixante-dix ans plus tard, les almendrones d’aujourd’hui ont cessé d’être un symbole capitaliste du voisin du nord pour devenir un élément décoratif du régime communiste.
Ces dernières années, les boteros qui travaillent comme chauffeurs de taxi ne sont pas très heureux de leur gouvernement, car le prix des courses ne dépend pas de l’offre et de la demande du capitalisme mais de la décision des autorités cubaines.
La Bodeguita del Medio et ses mojitos, le Malecón, les parties d’échecs dans les rues, les bâtiments coloniaux et les almendrones sont quelques-unes des caractéristiques de La Havane.