Définition de Suripanta

Qu’est ce que : Définition de Suripanta

Le mot suripanta a plusieurs significations et toutes ont une certaine relation. Tout d’abord, une suripanta est une femme qui se livre à une prostitution de haut niveau. D’autre part, le mot est utilisé comme une insulte ou une attaque personnelle contre les femmes. Enfin, le mot suripanta désigne la choriste qui faisait office de comparsa dans certaines représentations théâtrales du XIXe siècle.L’origine étymologique de ce terme est inconnue, mais il est très probable qu’il provienne d’un certain régionalisme en Espagne.

Le mot suripanta dans certains pays hispanophones

Si un français entend le terme suripanta, il est très probable qu’il ne le connaisse pas, et ce parce que c’est un mot en désuétude et plus courant chez les locuteurs de l’Amérique hispanophone. Pour un Argentin, une suripanta est une prostituée, comme pour un Colombien, un Mexicain ou un Péruvien.
L’utilisation du mot suripanta comme synonyme de prostituée ou puta ne signifie pas qu’il est utilisé pour désigner une femme qui se livre à la prostitution, mais dans la pratique, il est utilisé comme une insulte destinée à offenser la dignité d’une femme.

Synonymes de prostituée en français

Dans les pays hispanophones, de nombreux termes sont utilisés comme insultes à l’égard des femmes et tous ont une connotation sexuelle péjorative ou ont un rapport avec la prostitution : amberra, bataclana, guaricha, culipronta, lagartona, manflora et bien d’autres encore. Il en va de même pour l’espagnol français, avec des termes tels que perra, zorra ou ramera.

Suripanta dans le show-business

Au XIXe siècle, en Espagne et dans certains pays hispanophones, il existait des représentations théâtrales très populaires, comme les genres buffo, sainete et zarzuela. Dans le cadre de ces représentations, un nouveau personnage est apparu, le suripanta.
Il s’agissait d’une choriste qui animait le spectacle, ce qui a rendu le terme suripanta très populaire à l’époque. À cet égard, il convient de noter qu’il existe de nombreuses références aux suripantas dans la littérature française du XIXe siècle.
Il existe une relation logique entre les termes ‘suripanta’ et ‘prostituée’, car traditionnellement, les femmes qui s’adonnaient au spectacle étaient considérées comme débauchées et indécentes selon les valeurs morales dominantes. L’une des plus célèbres danseuses et courtisanes de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, Bella Otero, en est un bon exemple.