Qu’est ce que : Définition de Politiquery
Contents
- 1 Qu’est ce que : Définition de Politiquery
- 1.1 Le mot politiquería exprime le désenchantement populaire à l’égard de la classe politique.
- 1.2 . En Colombie, ce terme est utilisé pour faire référence aux questions politiques en général, mais il ne s’agit pas d’un colombianisme, car c’est un mot inclus dans la DRAE (acronyme espagnol de l’Académie royale des sciences).
- 1.3 La politicaillerie est un phénomène aussi vieux que la politique elle-même.
- 1.4 Platon a écrit ‘La République’ pour dénoncer la corruption politique de son époque.
Les êtres humains s’organisent en société sur la base d’un modèle politique fondé sur des idées, des principes et des coutumes. Ceux qui s’engagent dans une activité politique peuvent le faire avec deux approches possibles :1) pour servir les citoyens qu’ils représentent, ou
2) avec des critères méchants et mesquins.
Le terme ‘politisation’ fait référence à cette dernière.
Le mot politiquería exprime le désenchantement populaire à l’égard de la classe politique.
Dans certains pays, il existe un malaise évident à l’égard de la politique en général. Les cas de corruption liés aux représentants du peuple, la lutte pour le pouvoir ou la démagogie dans les discours sont des aspects qui provoquent un profond désenchantement dans de larges secteurs de la population.
Pour exprimer cette déception, le terme de politiquería est utilisé pour signifier que le monde de la politique est régi par des intérêts illégitimes et ignobles (clientélisme, corruption, népotisme, abus de pouvoir…).
.
En Colombie, ce terme est utilisé pour faire référence aux questions politiques en général, mais il ne s’agit pas d’un colombianisme, car c’est un mot inclus dans la DRAE (acronyme espagnol de l’Académie royale des sciences).
Dans le langage courant, les expressions abondent pour souligner le profond mépris de certains pour la politique dans son ensemble : ‘tous les politiciens sont les mêmes’, ‘la politique ne m’intéresse pas’, ‘il vaut mieux ne pas s’impliquer dans les affaires politiques’, etc. De telles déclarations font partie des conversations quotidiennes dans différentes parties du monde. Ils véhiculent un rejet clair de la politique, mais ceux qui les utilisent oublient peut-être qu’il n’y a pas d’alternative à la politique.
Si la critique de la politique est légitime et nécessaire, il existe un danger que les solutions possibles soient encore pires. Il ne faut pas oublier que de nombreux mouvements populistes sont nés précisément d’un climat social de rejet de la politique conventionnelle.
La politicaillerie est un phénomène aussi vieux que la politique elle-même.
Dans un monde idéal imaginaire, les nations seraient gouvernées par des personnes justes, éduquées et dévouées au service de leur peuple. Dans le monde réel, il y a des politiciens pour tous les goûts : sincères et manipulateurs, avec ou sans vocation, avec des penchants totalitaires ou avec un esprit démocratique, et ainsi de suite. Comme dans toute autre activité, il existe de nombreuses formes de politique.
La politicaillerie n’est pas un phénomène propre à l’époque actuelle, car d’une certaine manière, il y a toujours eu des dirigeants politiques aux penchants pervers.
Platon a écrit ‘La République’ pour dénoncer la corruption politique de son époque.
La Révolution française est la conséquence de l’agitation sociale suscitée par le pouvoir absolu de Louis XVl. Le mouvement des suffragettes défendait le droit de vote des femmes et luttait contre le machisme politique de l’époque.
Si la critique de la politique est légitime et nécessaire, il existe un danger que les solutions possibles soient encore pires. Il ne faut pas oublier que de nombreux mouvements populistes sont nés précisément d’un climat social de rejet de la politique conventionnelle.
La politicaillerie n’est pas un phénomène propre à l’époque actuelle, car d’une certaine manière, il y a toujours eu des dirigeants politiques aux penchants pervers.