Définition de l’oubli

Qu’est ce que : Définition de l’oubli

Le mot oublier peut impliquer : cesser de se souvenir d’une chose, d’un nom, d’une figure, d’un visage, entre autres (‘j’ai oublié combien il m’avait dit que la chaise longue coûtait’) ; cesser d’éprouver de l’affection ou de l’intérêt pour un individu ou une chose (‘à vrai dire, j’ai déjà oublié combien nous nous amusions’), un objet, par exemple ; laisser involontairement quelque chose ou quelqu’un à un endroit (‘j’ai oublié ton cadeau sur la table, demain je te l’apporterai’) ; ne pas faire quelque chose ou autre parce que cela a été effacé de l’esprit (‘j’ai oublié d’éteindre les lumières quand nous sommes partis et elles sont restées allumées tout le week-end’) ; et ignorer directement quelque chose (‘il vaut mieux oublier nos différences et recommencer notre relation à zéro’).

Cesser de se souvenir de quelque chose, cesser d’aimer quelqu’un, ou ne pas tenir compte de quelque chose.

Il y a des personnes qui ont une prédisposition naturelle à se souvenir de tout, à ne jamais oublier quoi que ce soit ou qui que ce soit, alors que d’autres, pour diverses raisons, n’ont pas une bonne mémoire de leur vie, ont du mal à la récupérer à un moment donné et ne sont pas très douées pour se souvenir des visages ou des choses.

L’oubli, et une perspective plus profonde qui mène à la réflexion.

Par ailleurs, le mot oubli est étroitement lié au concept d’oubli, qui implique une action involontaire par laquelle certaines informations qui étaient stockées dans la mémoire ne sont plus conservées.
Il convient de noter que l’oubli peut se produire pour différentes raisons, parmi lesquelles les plus récurrentes sont les suivantes : les coups très violents portés à la tête lors d’une chute ou d’un accident de voiture, qui entraînent ce que l’on appelle cliniquement l’amnésie (oubli traumatique) ; une altération de l’appareil psychique de l’individu en question, comme le produit de maladies telles que la schizophrénie et l’hypnose (oubli psychologique) ; et des problèmes physiologiques, comme un développement déficient du système nerveux central (oubli physiologique).
L’amnésie est un trouble de la mémoire qui rend impossible le souvenir d’informations stockées avant de subir un traumatisme physique.
Et il y a aussi l’oubli volontaire, qui est le produit de la décision d’une personne d’oublier quelque chose ou quelqu’un parce qu’il n’est pas bon qu’il soit présent, mais attention, lorsque nous faisons cela, le souvenir ne disparaît pas mais restera réprimé ou déposé dans l’inconscient et pourra émerger plus tard d’une manière peu utile pour notre existence.

Blocage des moments indésirables, qui génèrent de la tristesse ou de l’inquiétude

Une autre situation récurrente qui aboutit à l’oubli est que notre esprit active un mécanisme de blocage de ces souvenirs les plus douloureux, alors, c’est comme si la personne avait soudainement oublié la mort d’un être cher, même si elle s’est produite il y a pas moins d’un mois.
La psyché met le souvenir douloureux de côté et ne le rend pas consciemment accessible.
C’est un comportement assez fréquent chez l’être humain de bloquer certains souvenirs ou événements comme mécanisme de défense pour ne pas en souffrir, car bien sûr, lorsque cela est fait, ils nous causent de la douleur, de la tristesse, c’est-à-dire que ce ne sont pas des souvenirs agréables mais plutôt le contraire.
Toutefois, cette action, à long terme, tend à déclencher de graves problèmes psychologiques chez les personnes qui se forcent à oublier quelque chose, car la pression qu’elles s’imposent pour oublier finit presque toujours par éclater par la suite.
La psychothérapie tente de débloquer cette situation lorsque ces blocages affectent la qualité de vie de la personne.
Il existe de nombreuses façons d’aborder ce problème, d’en parler, afin que le patient parvienne à faire sortir toute la douleur et le refoulement ; et une autre modalité utilisée par la psychanalyse est l’hypnose, une technique qui permet d’accéder à ces souvenirs, de les identifier et de les traiter.
Ce n’est pas une bonne réaction de bloquer les souvenirs non positifs, à la longue cela finit par nous faire du mal ; l’idéal est toujours d’affronter les situations bonnes et mauvaises que la vie nous a préparées, et quand on sent que certains événements sont douloureux, il faut chercher le meilleur moyen de les contenir pour les surmonter mais ne jamais les cacher et les dissimuler car cela aura toujours un effet contre-productif.