Qu’est ce que : Définition de l’OTAN
Contents
- 1 Qu’est ce que : Définition de l’OTAN
- 1.1 Organisation internationale qui regroupe les pays américains et européens de l’hémisphère nord et dont les missions initiales étaient de réorganiser l’Europe après la guerre et de limiter l’avancée de l’URSS.
- 1.2 Lieu et autorités
- 1.3 Participation à la guerre des Balkans
- 1.4 Ne participez pas aux guerres
L’OTAN est l’acronyme abrégé de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, une organisation internationale aux caractéristiques essentiellement militaires et politiques. Son nom d’origine est l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Organisation internationale qui regroupe les pays américains et européens de l’hémisphère nord et dont les missions initiales étaient de réorganiser l’Europe après la guerre et de limiter l’avancée de l’URSS.
L’OTAN a été fondée en 1949 par les signataires du traité de Bruxelles : la Belgique, le Luxembourg, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, plus les États-Unis, le Canada et cinq autres pays européens invités, le Danemark, l’Italie, la Norvège, l’Islande et le Portugal. Islande et Portugal.
À l’époque, la mission principale de l’OTAN consistait à gérer l’organisation de l’Europe de l’après-guerre face à la menace croissante que représentait à l’époque l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). -Les pays européens et américains de l’hémisphère nord qui se sentaient menacés par la domination croissante de l’Union soviétique en Europe de l’Est ont décidé de s’unir contre elle et de créer un front commun pour mettre en œuvre des politiques qui leur seraient bénéfiques au détriment de l’URSS.
Après la désintégration de l’Union soviétique, l’OTAN a dû reformuler plusieurs de ses objectifs et de ses activités et, à partir de ce moment-là, elle s’est surtout préoccupée de préserver la sécurité de l’ensemble de l’hémisphère nord.
Ce n’est pas la fin de l’adhésion à l’OTAN, bien au contraire, d’autres alliés rejoignent progressivement la cause de l’OTAN. La Grèce et la Turquie en 1952, la République fédérale d’Allemagne en 1955, l’Espagne en 1982, la Pologne, la Hongrie et la République tchèque en 1999, en 2004 c’était le tour de la Bulgarie, de la Slovaquie, de la Lettonie, de l’Estonie, de la Roumanie, de la Lituanie et de la Slovénie, et les derniers, en 2009, étaient la Croatie et l’Albanie.
Lieu et autorités
Le siège de l’OTAN se trouve à Bruxelles, en Belgique, tandis que son quartier général militaire se trouve à Mons, en Belgique. L’actuel secrétaire général est le Norvégien Jens Stoltenberg, qui a été Premier ministre de Norvège de 2005 à 2013.
Sa structure interne place le Secrétaire général au sommet, suivi du Secrétaire général adjoint, poste actuellement occupé par le diplomate italien Alessandro Minuto-Rizzo.
Le Comité militaire et les commandements régionaux avec leurs chefs respectifs, tels que le Commandant suprême allié Transformation, le Commandant suprême allié Atlantique et le Commandant suprême allié Europe, apparaissent à un niveau hiérarchique inférieur, mais n’en sont pas moins pertinents et substantiels car ils lui permettent de mener à bien ses activités de manière efficace.
Grâce aux moyens logistiques dont disposent les pays alliés, l’OTAN est chargée d’organiser et d’unir ses membres.
Participation à la guerre des Balkans
En 1989, après la chute du mur de Berlin, l’OTAN a joué un rôle actif dans la guerre de Yougoslavie, également appelée guerre des Balkans, qui s’est déroulée de 1989 à 1999.
Ces conflits armés entre les différents groupes ethniques de la Yougoslavie, d’une part les Serbes, et d’autre part les Bosniaques, les Albanais et les Croates, ont pris fin avec la dissolution de la Yougoslavie et l’indépendance des territoires suivants : Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine et République fédérale de Yougoslavie.
Des facteurs politiques, économiques et culturels se sont conjugués à la tension religieuse et ethnique croissante entre les groupes susmentionnés et à la décision de supprimer l’autonomie du Kosovo.
On ne peut ignorer que le bilan de cette confrontation a été énorme pour la région, une grande partie de l’ex-Yougoslavie ayant été plongée dans la pauvreté, la désorganisation et le chaos.
Ne participez pas aux guerres
Bien entendu, ce résultat désastreux, qui a pu être vu avec horreur par les médias, a placé l’OTAN dans l’œil du cyclone. Les critiques pleuvent et se terminent par une nouvelle réflexion sur l’action : avoir une présence qui n’implique pas un rôle de premier plan dans les incursions militaires.
D’autre part, à la suite des malheureux attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux États-Unis et de l’invasion américaine de l’Afghanistan qui s’en est suivie, l’OTAN s’est retrouvée à jouer un rôle spécial conçu par les Nations unies, officiellement appelé Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS). La même force a également agi de manière opportuniste en Irak, bien qu’avec une intervention beaucoup plus limitée dans la formation des forces de sécurité du pays, sans s’impliquer dans la guerre, en raison du désaccord de nombreux membres de l’OTAN avec l’invasion de l’Irak parrainée par les États-Unis et le Royaume-Uni.