Qu’est ce que : Définition de l’interférence
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Le verbe greffer a plusieurs usages. En botanique, on parle de greffer des plantes, mais il peut s’agir de mettre une chose dans une autre, d’introduire un mot ou une phrase dans un écrit, ou de se mêler des affaires des autres. Toutefois, l’utilisation habituelle du substantif injerencia renvoie à l’idée d’une intervention d’un pays dans les affaires d’un autre.Ce concept est généralement utilisé dans le contexte des relations politiques et économiques entre les nations. Ainsi, si le gouvernement d’une nation a une opinion sur une autre nation, il est très probable qu’il soit accusé d’ingérence.
Il existe deux approches possibles. L’un d’entre eux a une signification négative, tandis que l’autre est basé sur une approche positive.
La souveraineté d’une nation doit être régie par la volonté de ses citoyens et sans interférence d’autres nations.
En droit international, il existe un principe général de non intervention ou de non ingérence. Ce principe signifie qu’il n’est pas légitime qu’une nation impose sa volonté à une autre. L’impérialisme, le colonialisme ou diverses formes d’imposition de la loi du plus fort sont des approches qui s’opposent à ce principe. Dans certains cas, il existe une interférence non explicite, comme cela peut se produire dans le cadre des accords de libre-échange, qui sont parfois considérés comme une interférence silencieuse.
L’ingérence des États-Unis en Amérique latine
Depuis que les États-Unis sont devenus une grande puissance mondiale, il y a eu plusieurs épisodes d’ingérence dans les pays d’Amérique latine, tant sur le plan politique qu’économique. Les régimes de Pinochet au Chili, de Batista à Cuba et le contrôle du canal de Panama sont des exemples clairs de l’interventionnisme américain à travers l’histoire.
L’ingérence humanitaire
Il arrive que l’intervention militaire dans un État soit menée non pas dans l’intention de l’occuper, mais précisément pour le libérer d’une situation de violence. Ce type d’intervention ou d’ingérence a lieu pour des raisons humanitaires.
Imaginons qu’un groupe de pays décide de s’allier pour renverser le régime tyrannique d’une autre nation et mettre ainsi fin à une dictature qui soumet l’ensemble de la population. Dans ce type de circonstance, l’ingérence aurait une composante humanitaire et ne serait donc pas un interventionnisme oppressif mais libérateur.