Définition de l’interdiction

Qu’est ce que : Définition de l’interdiction

Le terme que nous analysons n’est pas très courant dans le langage courant. Il vient du mot latin interdictio, qui signifie interdiction ou veto. Le substantif interdiction correspond au verbe interdecir. En langage simple, cela signifie supprimer des droits.

Dans le domaine de la justice

Tout le monde a des droits, mais dans certaines circonstances particulières, ces droits peuvent être légalement annulés. Ainsi, les malades mentaux, les toxicomanes, les mineurs ayant des problèmes physiques ou mentaux peuvent faire l’objet d’une interdiction et tous sont appelés interdits.
La procédure d’interdiction civile vise à limiter les droits inaliénables des personnes qui ne sont pas en mesure de gérer leurs biens et leurs actifs pour des raisons médicales. À la suite de ce type de procédure, un juge établit que la personne interdite ne peut plus être autonome dans ses décisions et, par conséquent, une autre personne devient son tuteur légal (généralement les parents dans le cas des mineurs ou l’un des conjoints).

Le processus d’interdiction chez les personnes atteintes de démence

La tutelle légale d’une personne atteinte de troubles mentaux est une formule juridique visant à protéger cette personne qui, en raison de son manque de raisonnement, est incapable de prendre soin de ses biens et de ses besoins fondamentaux. En règle générale, ces procédures sont menées devant les tribunaux de la famille.
Il va sans dire que seul un juge peut décider d’une procédure d’interdiction. Pour qu’une telle procédure puisse être engagée, un certain nombre de conditions doivent être remplies :
1) que la famille de la personne interceptée prenne la décision de gérer sa succession,
2) que des preuves médicales soient présentées pour prouver l’état mental de la personne concernée,
3) qu’un avocat inscrit dépose l’action civile d’interdiction correspondante, et
4) les personnes devant témoigner au procès pour apporter des preuves sur l’état mental de la personne interdite.
Lorsqu’une personne est déclarée interdite d’accès, un juge nomme un conservateur ou un tuteur, qui devient son représentant légal.
L’un des problèmes médicaux liés à cette circonstance est la déclaration d’aliénation mentale, qui peut être absolue ou relative. La démence relative est temporaire et fait généralement suite à un accident qui entraîne une certaine limitation intellectuelle. Si l’aliénation mentale est absolue, le tuteur est responsable de la personne interdite à vie.
En règle générale, les tribunaux s’efforcent de faire en sorte que le tuteur soit un proche parent, car on suppose que la famille sera la mieux placée pour veiller aux intérêts de la personne sous tutelle.

Il apparaît dans différents contextes dans lesquels il joue un rôle prépondérant.

Dans le domaine militaire, on parle d’interdiction aérienne lorsque des avions sont utilisés pour attaquer des cibles tactiques et terrestres qui ne sont pas situées à proximité de ses propres forces terrestres. Bien que l’objectif, comme mentionné ci-dessus, soit l’attaque, l’objectif ultérieur est de soutenir les opérations terrestres en cours plutôt que d’obtenir la victoire sur l’ennemi par la puissance aérienne. Presque toutes les forces aériennes du monde ont eu recours à cette mission, dont l’origine remonte à la Première Guerre mondiale.
Et en linguistique, nous trouvons l’interdiction linguistique, qui consiste à empêcher psychologiquement l’individu de devoir utiliser certains mots considérés comme interdits ou tabous par la communauté à laquelle il appartient. En général, il existe des facteurs sociaux, culturels et existentiels qui font que ces mots dégagent des associations mentales désagréables, vulgaires et socialement et politiquement incorrectes.
C’est pourquoi, dans l’intention d’atténuer les effets du rejet de ces expressions, on a recours à l’interdiction linguistique, qui consiste à substituer ces mots incorrects ou, à défaut, à les affiner par d’autres qui ont un sens moins fort (euphémisme).