Qu’est ce que : Définition de l’instinct
Lié aux questions psychiques mais surtout aux sphères biologiques, l’instinct est le terme utilisé pour désigner ces schémas ou comportements qui impliquent une réaction plus ou moins hâtive à certaines situations. Ces comportements sont très caractéristiques de l’animal et, à bien des égards, sont considérés comme la prédominance du caractère sauvage de l’animal. Cependant, ils sont également présents chez les humains et, bien que beaucoup plus neutralisés que chez les animaux, ces comportements instinctifs sont, dans un certain sens, ce qui permet aux humains d’évoluer et de s’adapter à des réalités différentes. D’un point de vue biologique, l’instinct est la réaction immédiate à certains stimuli. En ce sens, agir par instinct signifie, par exemple, fuir un danger, chercher à se protéger ou à protéger ses proches, chercher à satisfaire certains besoins, etc. Pour les biologistes, l’instinct chez l’être humain peut prendre deux formes différentes : l’instinct de survie, qui nous amène à nous adapter à différentes réalités pour satisfaire nos besoins fondamentaux, et l’instinct de reproduction, qui vise avant tout à assurer la survie de l’espèce. L’instinct est avant tout héréditaire et ne s’apprend pas. En tant que telle, elle est commune à l’ensemble de l’espèce et ne varie pas en fonction de l’éducation que chaque individu reçoit, du mode de vie qu’il mène ou des ressources avec lesquelles il doit vivre. Puisque son objectif fondamental est de s’adapter à une réalité nouvelle, complexe et différente, l’instinct est, en termes biologiques, ce qui permet la survie et l’évolution de l’espèce en question.
De nombreuses théories sociales et des experts dans les domaines de l’anthropologie, de la psychologie et de la sociologie affirment que l’instinct chez l’homme peut être considéré comme quasi inexistant, voire inexistant. Cela s’explique par le fait que l’être humain est le seul être vivant qui interagit dans un environnement culturel dans lequel les réactions biologiques et ‘sauvages’ sont neutralisées ou apaisées. Ainsi, ces courants expliquent qu’aujourd’hui, il serait impossible pour un être humain sans défense de recourir à son instinct de survie originel pour survivre dans des environnements inhospitaliers, car l’espèce humaine a perdu le contact avec ce type de réactions.