Qu’est ce que : Définition de l’informatique cognitive
Contents
- 1 Qu’est ce que : Définition de l’informatique cognitive
- 1.1 L’informatique cognitive est une discipline informatique qui s’inspire de la façon dont le cerveau humain fonctionne pour résoudre des problèmes informatiques.
- 1.2 Si les humains ont des sens (tels que la vue, le toucher, l’ouïe) qui leur permettent de recevoir des informations du monde pour les traiter ultérieurement, les ordinateurs cognitifs ont également leurs ‘sens’, sous la forme de caméras, de microphones et de capteurs.
- 1.3 L’apprentissage est une condition préalable à tout ordinateur cognitif.
- 1.4 Pour relever ce défi, l’ordinateur cognitif doit être capable de gérer la discipline de l’analyse des données non structurées.
La puissance de calcul brute d’un ordinateur se rapproche chaque jour un peu plus de celle d’un cerveau humain, alors à un moment donné, quelqu’un a dû se dire : et si on utilisait ça pour imiter avec un ordinateur comment fonctionne un cerveau humain ?
L’informatique cognitive est une discipline informatique qui s’inspire de la façon dont le cerveau humain fonctionne pour résoudre des problèmes informatiques.
Alors que l’intelligence artificielle à laquelle nous sommes plus habitués consiste en une série d’algorithmes qui tournent sur des ordinateurs classiques (très puissants, bien sûr), dans le cas de l’informatique cognitive, nous faisons référence à un ensemble de matériels et de logiciels qui imitent, dans leur ensemble, le fonctionnement du cerveau en tant qu’organe, c’est-à-dire la façon dont les neurones interagissent.
Si les humains ont des sens (tels que la vue, le toucher, l’ouïe) qui leur permettent de recevoir des informations du monde pour les traiter ultérieurement, les ordinateurs cognitifs ont également leurs ‘sens’, sous la forme de caméras, de microphones et de capteurs.
-Cela leur permet de recevoir des informations de l’extérieur. Ces données sont traitées par des ordinateurs très puissants dont les logiciels travaillent avec le langage naturel.
L’informatique cognitive s’appuie donc sur diverses sciences informatiques : reconnaissance d’images, reconnaissance de sons, intelligence artificielle, raisonnement probabiliste, apprentissage automatique, etc.
L’apprentissage est une condition préalable à tout ordinateur cognitif.
Une intelligence artificielle doit être capable de traiter des problèmes pour lesquels elle n’a pas été préparée ou programmée. Ce n’est qu’alors que nous pouvons dire qu’elle est ‘intelligente’, et elle le devient de plus en plus au fur et à mesure que le temps passe et que nous la remplissons de nouvelles ‘expériences’.
Prenons, par exemple, le concept d’arbre : un ordinateur est incapable, à lui seul, de savoir ce qu’est un arbre, bien que nous puissions lui ‘apprendre’. Dans ce cas, nous le ferions par reconnaissance d’image.
Et nous devrions le faire avec le plus grand nombre d’images possible, de sorte qu’à l’avenir, lorsqu’il capturera l’image d’un arbre qui n’a pas été traité auparavant, il sera capable de ‘discerner’ par comparaison ce qui est identique à ce qu’on lui a déjà appris des milliers de fois.
En fait, les êtres humains apprennent de cette manière ; nous ne saurons peut-être pas exactement ce qu’est une nouvelle espèce d’arbre lorsque nous la verrons pour la première fois, mais nous saurons quand même que c’est un arbre. Le processus par lequel notre cerveau parvient à cette conclusion est ce que l’informatique cognitive cherche à imiter.
Pour relever ce défi, l’ordinateur cognitif doit être capable de gérer la discipline de l’analyse des données non structurées.
Et quelles pourraient être les applications de l’informatique cognitive ? Parce qu’il permet à l’ordinateur de ‘comprendre’ la communication et son contexte (par exemple, le langage non verbal des gens), un système cognitif pourrait agir comme un traducteur multilingue en temps réel, en distinguant les aspects du langage (tels que les doubles sens ou les plaisanteries) et en les transmettant dans ses traductions, ou du moins en les expliquant et en les clarifiant à l’interlocuteur afin d’éviter tout malentendu.