Définition de l’impunité

Qu’est ce que : Définition de l’impunité

Dans un sens très général et large, l’impunité fait référence à l’absence de sanction que quelqu’un a reçue pour une action contraire à la loi de la communauté dans laquelle il vit.

Absence de sanction pour une infraction définie par la loi.

Sur le plan du droit lui-même, l’impunité est l’état dans lequel se trouve un acte criminel qui n’a pas été dûment sanctionné par la peine prévue par la loi correspondante.
Ce comportement contraire à la loi et qui n’a pas été sanctionné peut aller d’une infraction au code de la route, comme le franchissement d’un feu rouge ou le dépassement de la vitesse autorisée sur une autoroute, qui peut éventuellement menacer la sécurité des personnes, ou à défaut, il peut s’agir d’un crime contre l’intégrité physique d’une personne, comme dans le cas d’un meurtre ou d’un viol.

La complicité de la police et de la justice favorise l’impunité

Il est récurrent que la personne qui commet un crime ou un délit échappe à l’action judiciaire correspondante et, dans ce cas, nous parlerons d’un acte impuni, d’un individu impuni.
Les raisons les plus courantes de l’impunité sont la complicité de la police ou des organes chargés d’administrer la justice : lorsque la police laisse un criminel s’échapper ou ne le recherche pas, ou lorsque le système judiciaire ne prend pas les mesures nécessaires pour enquêter sur un acte criminel, ils contribuent directement à créer un état d’impunité autour d’une personne ou d’un événement.
Ce manque d’action de la part des autorités compétentes est très dommageable pour la société car les criminels sont laissés libres et impunis.
Il faut aussi parler d’impunité lorsque la justice agit tardivement et non pas dans la foulée immédiate d’un délit.
Cela permet non seulement au délinquant de s’enfuir, mais aussi au délai de prescription de s’écouler.
D’autre part, on ne peut ignorer le fait que ce sont souvent les victimes elles-mêmes qui, en ne dénonçant pas leurs agresseurs en temps utile, contribuent à leur impunité.
L’impunité répétée s’enracine dans la société et cause des dommages considérables au progrès de la communauté.
L’histoire de l’humanité est jalonnée de guerres, de massacres, de génocides et d’assassinats, qui ont normalement lieu sous la protection de causes justes, comme dans le cas de la guerre, puis, une fois la guerre terminée, la plupart des crimes commis sous l’aile de ces circonstances considérées comme normales et appropriées restent impunis, contribuant à un état d’impunité.
L’impunité implique un tel manque de protection du tissu social qu’elle contribuera malheureusement à l’enraciner dans le tissu social et il sera alors très difficile de l’éradiquer, car chacun, d’une manière ou d’une autre, commencera à agir sans prêter attention à la loi, propageant et infectant l’impunité, car le non-respect de la loi est devenu quelque chose de naturel et, de plus, personne ne le punit.
La présence de cet état d’impunité dans toute nation qui veut avancer et se développer constitue sans aucun doute une pierre d’achoppement pour le développement susmentionné.
On peut parler d’impunité lorsqu’une personne commet un crime et que, même s’il existe des preuves suffisantes pour la condamner, elle n’est ni jugée ni punie.
Nous devons mentionner qu’il est courant que lorsque la justice n’agit pas comme elle le devrait, les victimes, fatiguées et très blessées par l’absence de punition, agissent de leur propre chef et finissent par se faire justice elles-mêmes, c’est-à-dire qu’elles utilisent la violence pour exécuter les criminels.
Bien sûr, ce tableau est sombre et terrible pour toute communauté qui aspire au développement, à la paix et au renforcement de ses institutions.

Lois sur l’impunité en Argentine

D’autre part, en Argentine, les lois du Point final et de l’Obéissance due et la série de décrets présidentiels signés dans les années 1990 par le président de l’époque, Carlos Menem, qui ont empêché les poursuites et l’exécution des peines contre les responsables de crimes contre l’humanité commis notamment pendant la dictature militaire (1976-1982), sont connues sous le nom de lois d’impunité.
Il convient d’ailleurs de souligner que quelque temps plus tard, sous la présidence de Néstor Kirchner, ces lois ont été abrogées, une circonstance qui a rétabli la possibilité de pouvoir juger ces crimes.