Qu’est ce que : Définition de l’expansion outre-mer
Le titre ‘Expansion outre-mer’ a été donné à ce phénomène historique qui s’est déroulé aux 15e et 16e siècles aux mains de l’Europe. L’expansion outre-mer n’est autre que celle qui a permis à deux mondes aussi dissemblables et éloignés l’un de l’autre que l’Europe et l’Amérique de se rencontrer pour la première fois dans l’histoire. Ce nom a été donné à cette période car c’est le moment de la plus grande avancée européenne sur les mers et les océans de la planète à des fins économiques et militaires.L’expansion outre-mer trouve ses causes ou ses origines dans le blocus arabe de Constantinople à la fin du Moyen Âge. Ce blocus signifiait que les Européens perdaient le contact avec tous les marchés orientaux, tant au Moyen-Orient qu’en Extrême-Orient. Ainsi, c’est la capacité et le désir de croissance économique de l’Europe qui ont conduit d’abord les Portugais, puis les Français, à s’aventurer sur les océans à la recherche d’une nouvelle route vers ces terres lointaines. Cependant, en cours de route, ils ont fini par connaître les continents africain (dont ils ne connaissaient que le nord) et américain. À partir du moment où ils ont finalement atteint l’Amérique (en 1492, grâce à Christophe Colomb, qui représentait la couronne espagnole), l’expansion outre-mer de l’Europe s’est incroyablement accélérée. Ainsi, la plupart des nations d’Europe occidentale se lancent dans une recherche effrénée de nouveaux territoires : L’Espagne, le Portugal, les villes italiennes, l’Angleterre, la Hollande, la France et bien d’autres encore. Cela s’est traduit par la conquête et la colonisation d’une grande partie de la planète, en particulier du continent américain, qui a été divisé entre les mains des Européens sans tenir compte de l’existence antérieure des civilisations indigènes.
Enfin, on peut dire que cette expansion outre-mer a été générée à nouveau à la fin du XIXe siècle, mais alors sous le nom d’impérialisme. À partir de ce moment, l’homme européen a fini de coloniser les territoires de la planète sur lesquels il n’avait aucun pouvoir politique et qu’il ne pouvait exploiter qu’économiquement, comme la quasi-totalité du continent africain, l’Australie et certaines régions d’Asie du Sud-Est.