Définition de l’ESMA

Qu’est ce que : Définition de l’ESMA

Parfois, les acronymes ont plus d’une signification, car ils correspondent à des organes différents. C’est le cas de l’acronyme ESMA. D’une part, il fait référence à un organisme de l’Union européenne, à savoir l’Autorité européenne des marchés financiers, qui se traduit par l’Autorité européenne des marchés financiers. D’autre part, il fait référence à une organisation argentine, à savoir la Escuela de Mecánica de la Armada.

Le rôle de l’AEMF dans l’Union européenne

La principale fonction de cette institution est de réguler les marchés des valeurs mobilières dans le cadre de l’Union européenne. Ses compétences sont les suivantes : supervision des agences de notation, contrôle des fonds d’investissement, protection des investisseurs, élaboration de règlements pour le contrôle financier, etc.
En bref, cet organe est chargé d’établir des règles et des contrôles pour tout ce qui concerne le marché des valeurs mobilières. Comme il est logique, les activités propres de l’ESMA sont liées à celles des organismes dédiés aux mêmes tâches dans les différents pays de l’Union européenne.

Dans le contexte argentin

Cette école de sous-officiers de la marine a fonctionné dans la ville de Buenos Aires entre 1924 et 1998. Sa renommée n’est pas due aux activités militaires qui ont eu lieu dans ce centre, mais elle est devenue tristement célèbre parce que, pendant la dictature militaire argentine, les installations de l’ESMA ont été utilisées comme un centre de détention illégal. Des tortures et toutes sortes d’humiliations contre ceux qui s’opposaient à la dictature militaire y étaient pratiquées.
En Argentine, la mention de l’ESMA est associée à une période sombre de son histoire récente. Au fil des ans, l’ESMA est devenu un musée dédié à la préservation de la mémoire historique du peuple argentin.

Fondamentalement, le siège de l’organisation a connu trois étapes au fil du temps : une école consacrée à la formation des membres de l’armée, un centre de répression et enfin un musée consacré à la réconciliation du peuple argentin.

Les atrocités commises dans les installations de l’ESMA font partie de la répression qui a été imposée en Argentine entre 1976 et 1983, sous les différents régimes militaires. Cela implique qu’il y a eu un terrorisme d’État pendant cette période.
À l’origine, les actions terroristes promues par les gouvernements militaires visaient à lutter contre deux groupes de guérilla révolutionnaire : l’Armée révolutionnaire populaire et les Montoneros. L’appareil d’État répressif comptait plus de trois cents centres clandestins dans tout le pays et l’un d’entre eux était précisément l’école des sous-officiers de l’armée.