Définition de l’enfer

Qu’est ce que : Définition de l’enfer

Selon certaines croyances religieuses, l’enfer est ce lieu (symbolique) pas du tout agréable où se rendent les âmes des personnes pécheresses après la mort, et où elles recevront des tortures éternelles en conséquence du mal perpétré pendant leur vie terrestre.

Un lieu sombre et cruel où, selon certaines religions et mythologies, les âmes pécheresses se rendent après la mort.

Traditionnellement, les différentes croyances religieuses et même les mythologies ont parlé de l’enfer, avec des dénominations différentes, bien que coïncidant toujours dans les caractéristiques d’être le lieu où descendent les personnes qui ont fait le mal pendant une grande partie de leur vie, et qui ne s’en sont pas repenties, car étant l’opposé du ciel, il est considéré comme étant situé à ses antipodes, c’est-à-dire dans les profondeurs de la terre.
Ainsi, les chrétiens désignent l’enfer comme le lieu où vont les âmes des pécheurs impénitents et, en contrepartie, ils désignent le paradis comme le lieu où les âmes gentilles, et celles qui n’ont pas été gentilles, mais qui se sont repenties de leurs mauvaises actions, montent après la mort et rencontrent Dieu, la figure et l’autorité ultimes en son sein.Dans la mythologie grecque, les Enfers étaient équivalents à l’enfer et étaient gouvernés par le dieu Hadès.
Les mythologies grecque et romaine croyaient que tous les morts, bons et mauvais, après avoir traversé le Styx, se rendaient à Hadès, un lieu souterrain dont l’entrée était l’Averne, et qu’ensuite, les bonnes âmes étaient dirigées vers les Champs Elysées, tandis que les criminels allaient au Tartare, un lieu où vivaient les monstres.
Dans le judaïsme, il est appelé Géhenne, dans les religions païennes, il est connu comme les Enfers, et dans la religion catholique, plus qu’un lieu physique, l’enfer est considéré comme un état de souffrance, qui s’oppose directement dans la doctrine catholique au ciel, qui est le lieu où Dieu réside avec les anges et les saints, et où les bonnes âmes entreront bien sûr, comme nous l’avons déjà souligné.
Avec les particularités que chaque croyance religieuse attribue au sujet, il faut noter que la plupart d’entre elles coïncident en décrivant l’enfer comme un endroit sombre, noir, plein de brume, de feu, de pleurs, qui se trouve sous la terre, en net contraste avec le ciel ou le paradis qui est situé précisément au ciel, et dans lequel le diable ou Satan et d’autres personnages démoniaques sont chargés de torturer les habitants.

Utilisé comme un dispositif pour dissuader de commettre des péchés.

Ainsi, si l’on tient compte de ces considérations, on constate que dans de nombreuses cultures et croyances religieuses que nous avons mentionnées, l’enfer a été utilisé comme un élément menaçant et dissuasif, pour obtenir un bon comportement de la part des adeptes d’une religion, c’est-à-dire que s’ils ne s’y engagent pas, et se comportent d’une manière qui n’est pas attendue, ils iront directement en enfer ; en revanche, s’ils suivent les postulats proposés, ils seront destinés au paradis.
À l’époque médiévale, l’idée de l’enfer prévalait, un lieu où les âmes maléfiques étaient tombées parce qu’elles n’étaient pas autorisées à entrer au paradis ou au purgatoire pour les péchés capitaux qu’elles avaient commis.
Pour les chrétiens et les juifs en particulier, le purgatoire est un lieu où les âmes des défunts séjournent temporairement jusqu’à ce qu’elles soient purifiées, en payant les dettes terrestres qu’elles ont, et une fois cet acte consommé, elles peuvent entrer au paradis ou au ciel, sauf pour ceux qui ont commis des péchés capitaux, dans la situation desquels la destination directe est l’enfer.

Lieu où la discorde prédomine.

D’autre part, dans le langage familier, le mot enfer est également utilisé mais pour désigner le lieu dans lequel la discorde et le trouble règnent parmi les personnes qui l’habitent. Il est clair que cet usage a une connotation symbolique qui découle de la référence originale mentionnée ci-dessus.
Il s’agit d’une utilisation métaphorique, par exemple, et très répandue pour désigner les mauvaises choses qui nous arrivent, ou qui se produisent quelque part.
De plus, le mot enfer est un terme fréquemment utilisé dans des expressions populaires telles que : au diable quelqu’un ou quelque chose (on l’utilise lorsque quelque chose, ou une personne, nous met en colère), aller au diable (on l’utilise pour se débarrasser de quelqu’un ou de quelque chose lorsqu’ils sont très ennuyeux), envoyer quelque chose ou une personne au diable (on l’utilise pour indiquer le rejet), aller au diable (on l’utilise pour dire lorsque quelque chose va mal ou pas comme on l’attendait), le cinquième enfer (il indique cet endroit très éloigné).