Définition de l’enfant bâtard

Qu’est ce que : Définition de l’enfant bâtard

On parle d’un enfant bâtard dans deux sens différents. Tout d’abord, il s’agit de l’enfant né d’une union illicite, généralement hors mariage. D’autre part, il fait également référence à un enfant de père inconnu. Dans les deux cas, il est généralement utilisé de manière péjorative ou directement comme une insulte très offensante.

Utilisation actuelle

De nos jours, le statut de bâtard n’est pas inscrit dans la loi et n’a pas de signification sociale. D’un point de vue juridique, le terme ‘enfants extra-conjugaux’ est utilisé, car il est moins offensant. En revanche, il n’y a pas de condamnation sociale des personnes dont les parents sont inconnus ou dont les parents ne sont pas mariés.
Bien que l’étiquette ‘enfant hors mariage’ ait remplacé l’étiquette ‘enfant bâtard’, il est clair que si un individu porte cette étiquette, il peut avoir une sorte de problème émotionnel, car la figure paternelle n’est pas présente dans sa vie et cela génère parfois une certaine frustration.D’un point de vue juridique, les enfants hors mariage peuvent représenter un problème lié à l’héritage ou à la pension alimentaire. Toutefois, si un père reconnaît sa paternité par le biais d’un test ADN, il n’y a aucune conséquence juridique pour son enfant, car il a exactement les mêmes droits que s’il était un enfant issu du mariage.

Dans le passé

Pendant des siècles, une distinction claire a été faite entre les enfants qui étaient socialement reconnus et ceux qui ne l’étaient pas. Les premières sont dites légitimes, c’est-à-dire qu’elles s’inscrivent dans le cadre juridique et social établi. En d’autres termes, un enfant était considéré comme légitime si ses parents s’étaient mariés et l’avaient reconnu comme leur propre enfant. Autrement, tout enfant né en dehors de l’institution du mariage ou à la suite d’un adultère devenait un enfant bâtard.
Les enfants bâtards ont historiquement eu un stigmate social pour de nombreuses raisons. D’abord, parce que le mariage était le seul moyen vertueux et légitime d’avoir des enfants. Ensuite, parce que l’infidélité et l’adultère étaient des péchés très graves, avec des conséquences sociales et juridiques.
Dans la tradition monarchique de tous les temps et dans la plupart des dynasties, il y a eu des cas d’enfants illégitimes. Cette situation était assez courante, car les monarques devaient épouser des personnes de sang royal et non des personnes qu’ils avaient librement choisies.