Définition de l’ARN

Qu’est ce que : Définition de l’ARN

1. (biologie) Abréviation de acide ribonucléique.2. molécules monocaténaires contenant une séquence de bases nucléotidiques (adénine, cytosine, guanine et uracile) complémentaires de l’ADN en cours de transcription.
Matériel génétique de certains types de virus. Étymologie : Acide, du latin acĭdus. + Ribonucléique, de ribonucléique, de ribose, ‘ribose’, et nucléique, ‘nucléique’, de l’allemand nucleïnsäure, défini par le pathologiste Richard Altmann, 1889, dans son ouvrage Über Nucleinsäuren. Archiv für Anatomie und Physiologie, sur la référence de la nucléine française, inventée par le scientifique suisse Friedrich Miescher, 1868, comme pour ‘acide nucléique’…
Gram. cat. : Nom masculin.

ARN

L’ARN ou acide ribonucléique est une molécule qui remplit une fonction importante en permettant de copier les informations contenues dans l’ADN, de les transporter vers les structures cellulaires responsables de la fabrication des différentes protéines et de faire partie de la machinerie dans laquelle s’effectue la production de ces dernières.
Contrairement à l’ADN, qui est une molécule à double brin, l’ARN est simple brin et comporte une molécule de ribose dans sa composition, d’où son nom. Il existe trois types d’ARN, chacun ayant une fonction spécifique au sein de ce processus, ce sont :
ARN messager (ARNm). Cette molécule provient de la copie d’un segment d’ADN qui contient les informations relatives à une protéine particulière, appelée gène. Chaque ARNm contient les informations relatives à une protéine spécifique, et il existe autant d’ARNm que de types de protéines. L’ARNm peut être décrit comme une sorte de modèle ou de recette qui contient les informations spécifiant comment les acides aminés doivent être disposés pour fabriquer chacune des différentes protéines. Le code contenu dans cette molécule est écrit avec seulement quatre bases ou nucléotides (adénine, uracile, guanine et cytosine) qui sont regroupés par trois pour former des triplets, qui sont les unités de l’information génétique, également appelée code génétique. ARN de transfert (ARNt). Cette molécule intervient dans le décodage du message et se lie, d’une part, à la molécule d’ARN messager et, d’autre part, à l’acide aminé correspondant au triplet à décoder. On pourrait dire que cette molécule agit comme un traducteur ou un interprète de l’information génétique.
ARN ribosomal (ARNr). Ce type d’ARN se lie à un groupe de protéines appelées protéines ribosomales afin de former les ribosomes, qui sont des structures situées dans le cytoplasme des cellules et dont la fonction est de réaliser le processus de traduction, au cours duquel les différentes protéines sont synthétisées à partir des informations contenues dans l’ARN messager. Les ribosomes sont capables de reconnaître deux types de triplets qui ne codent pour aucun acide aminé, mais plutôt des codes qui leur permettent de savoir quand l’information pour une protéine est initiée et quand elle a été complétée afin que l’achèvement et la libération de cette nouvelle molécule puissent avoir lieu.
Dans le cas de micro-organismes tels que les virus, certains d’entre eux n’ont pas d’ADN, leur ARN est donc la seule molécule contenant des informations génétiques, qui est capable de se répliquer dans la machinerie des cellules hôtes qu’ils ont infectées.