Qu’est ce que : Définition de l’aliénation
Le concept d’aliénation a plusieurs références qui seront étroitement liées au contexte dans lequel le terme est utilisé.
Droit : transfert d’un bien d’une succession à une autre.
En droit, l’aliénation consiste à transférer un droit réel d’un domaine à un autre, c’est-à-dire à transférer les droits ou la propriété d’une chose à une autre.
Par exemple, lorsqu’une personne vend une maison à une autre personne, elle réalise une aliénation de ce bien.
Ce sens du terme n’est pas très souvent utilisé dans le langage courant, mais on trouve plus souvent l’utilisation d’un de ses synonymes, le transfert, pour désigner l’action et le résultat de la vente de quelque chose.
Le contraire de l’aliénation dans ce sens serait l’achat.
Psychologie : Absence de raison et de conscience de l’action rendant impossible d’en assumer la responsabilité.
D’autre part, dans le domaine de la psychologie, l’aliénation implique la perte de la raison, c’est-à-dire la démence, la folie de quelqu’un, le dérangement mental consiste en une altération des facultés psychiques d’une personne qui va l’empêcher d’avoir une pleine conscience de son comportement et l’impossibilité d’en assumer la responsabilité.
Au niveau du droit pénal, si elle est prouvée de manière fiable par l’expertise médicale correspondante, l’aliénation peut être un facteur déterminant pour exonérer une personne de la responsabilité d’un crime dont la commission a été prouvée, et par conséquent, la justice décide généralement dans ces cas que la personne est enfermée dans un institut psychiatrique sans avoir à purger une peine de prison comme cela est normalement prévu lorsque cette pathologie n’existe pas chez un criminel.
Cependant, cela ne le libère pas de ses actes et il ne pourra donc en aucun cas quitter l’établissement, à moins que le tribunal qui l’a jugé ne le décide.
Les causes de ce problème de santé peuvent être variées, parmi lesquelles : un traumatisme crânien, la dépendance et l’abus de divers médicaments, une situation spécifique de surstress qui peut être le produit d’un rythme de vie et de travail excessif, un fait qui est une constante de la vie de nos jours.
Dans tous les cas, l’idée est toujours de préserver l’intégrité de la personne et des tiers qui peuvent être affectés par leurs actions, qui, comme nous l’avons vu, ne sont pas dans des paramètres mentaux normaux.
Tutelle et curatelle pour représenter la personne aliénée
La personne qui se trouve dans cette situation, par exemple, ne pourra pas se développer civilement aussi librement que n’importe quelle autre personne, même si elle est majeure, étant donné qu’elle sera considérée comme inapte et devra donc être guidée par un tuteur, qui aura la mission d’examiner chacune de ses démarches, ou à défaut, on déterminera la figure de la tutelle, ce qui implique que la justice désigne un représentant légal pour cette personne.
Le but de la curatelle est de faire en sorte que le curateur intervienne dans les actes de l’aliéné, tandis que les actes de toute nature qui sont accomplis sans l’intervention du curateur, lorsqu’elle est stipulée, seront annulés.
De plus, en matière pénale, l’aliéné ne peut être accusé de rien, car il n’est pas responsable des actes qu’il commet, comme nous l’avons déjà souligné.
Il faut noter que l’aliénation est une pathologie mentale permanente chez la personne qui en souffre, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas disparaître, l’état d’altération reste permanent et c’est la principale différence avec le trouble mental, qui est transitoire.
À partir du XIXe siècle, elle est reconnue comme une maladie mentale.
Parmi les synonymes les plus populaires pour cette référence, nous trouvons le terme de folie, qui est également plus largement utilisé que le concept d’aliénation.
Lorsqu’une personne perd la raison, il est plus courant de dire qu’elle est folle.
La personne qui souffre de cet état pathologique est appelée une personne aliénée.
Pendant ce temps, le mot qui contraste est la raison.
Manque d’attention
D’autre part, le mot aliénation est largement utilisé dans le langage courant pour indiquer la distraction ou le manque d’attention qu’un individu présente à l’égard de quelque chose ou de quelqu’un.