Définition de l’ALADI

Qu’est ce que : Définition de l’ALADI

Ces dernières années, l’Amérique latine a connu une transformation économique remarquable. L’un des facteurs les plus influents dans ce processus a été la création d’entités supranationales, telles que le Mercosur, l’ALBA ou l’Alliance du Pacifique. Dans le cadre des alliances supranationales, le traité de Montevideo a été signé en 1980 pour la fondation d’une nouvelle organisation, l’ALADI. Son acronyme signifie ‘Association d’intégration latino-américaine’.

Contexte historique et faits intéressants

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les nations d’Amérique latine ont été confrontées à la nécessité de promouvoir l’exportation de leurs matières premières, telles que le café, le cacao, la viande et le maïs.
Avant sa fondation, des organisations similaires existaient déjà, comme l’Association latino-américaine de libre-échange (ALALC), créée par le premier traité de Montevideo en 1960.

Un marché commun latino-américain

Les pays qui composent l’ALADI sont au nombre de treize : Brésil, Bolivie, Argentine, Equateur, Chili, Cuba, Colombie, Mexique, Panama, Uruguay, Pérou, Paraguay et Venezuela. Son objectif est de promouvoir un marché commun similaire à celui de l’Union européenne.

La stratégie se concentre sur deux aspects généraux :

1) réduire progressivement les droits de douane sur les produits originaires des pays membres, et
2) la mise en œuvre des accords régionaux sur une base globale ou bilatérale.
Les principes qui inspirent l’ALADI couvrent un large éventail de domaines et de secteurs, tels que la coopération financière, le contrôle douanier, la protection de l’environnement, la promotion du tourisme et l’unification des normes techniques.
Un aspect d’une importance stratégique vitale est l’élimination progressive de tous les obstacles au commerce. Dans cette optique, des services ont été mis en place pour rendre le transport de marchandises plus efficace et opérationnel. Ces mesures sont destinées à renforcer la capacité d’exportation de tous les pays membres.
Afin de promouvoir un marché commun, des règles réglementaires relatives au commerce extérieur ont été mises en place. Dans ce contexte, il existe des règlements sur un large éventail de questions : sur l’emballage et l’étiquetage, les normes de qualité, les mesures sanitaires associées à l’exportation d’animaux et de plantes, les licences d’importation, les régimes de prix minimum et les mesures visant à préserver la sécurité humaine.
Ces réglementations et d’autres forment un nouveau cadre mondial pour améliorer l’économie de l’Amérique latine.