Qu’est ce que : Définition de Lacra
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Le mot lacra n’a pas d’origine précise, mais il est très probable qu’il vienne du mot lacre, qui est une pâte rouge qui, une fois fondue, sert à fermer une lettre ou à sceller un document, garantissant ainsi son authenticité. Si nous tenons compte du fait que la cire à cacheter porte une marque qui sert à identifier quelqu’un, nous avons déjà une orientation pour comprendre le sens du mot lacra.Par lacra, on peut entendre trois choses différentes : les marques ou les séquelles d’une maladie ou d’un défaut moral qui laissent une certaine empreinte sur la personne qui en est atteinte, pour désigner de manière péjorative un type de personne et, enfin, pour faire allusion à ce qui représente un mal pour la société.
Séquelles d’une maladie physique ou d’une attitude immorale.
Certaines maladies laissent des traces sur ceux qui en souffrent, et ces marques ou traces sont connues sous le nom de taches. De même, les défauts moraux laissent également une sorte de signe visible (par exemple, dans le regard ou le geste).
Pour faire référence aux personnes
On dit d’une personne qu’elle est un fléau lorsqu’elle se comporte d’une manière qui lui nuit à elle-même et aux autres. Dans ce sens, il est utilisé pour désigner les personnes qui n’ont pas de travail et ne contribuent en rien à la société, les personnes paresseuses ou qui profitent des autres et agissent comme des parasites. En français, on utilise des synonymes comme paresseux, inutile, paresseux ou fainéant. L’utilisation du mot a d’autres significations tout aussi négatives dans certains pays d’Amérique latine (par exemple, en Argentine, il est synonyme de pingre, en Équateur, il équivaut à mauvaise personne et en Colombie, il est utilisé pour désigner les personnes indiscrètes).
Pour désigner ces vices ou attitudes nuisibles à la société, on utilise le mot ‘lacra’ et le concept de ‘fléau social’ a été inventé. Pour qu’une chose reçoive cette qualification péjorative, elle doit être un comportement indésirable ou un problème social de premier ordre. En ce sens, l’alcoolisme, la toxicomanie, le terrorisme, la corruption, le harcèlement moral, la malnutrition des enfants ou la violence de rue sont quelques-uns des problèmes sociaux considérés comme un fléau social.
Il faut garder à l’esprit que ce type de réalité est plus qu’un simple problème et a des conséquences sur la société dans son ensemble.