Qu’est ce que : Définition de la Tectonique des Plaques
Corps physiquement séparés et en mouvement continu, de taille gigantesque, qui forment une structure interconnectée sous la surface de la Terre, dans la lithosphère, glissant sur l’asthénosphère, se trouvant sous la couche crustale de la Terre et au-dessus du manteau. Les plaques reconnues sont segmentées en plaques continentales (par exemple, les plaques africaines et eurasiennes) et océaniques (par exemple, les plaques du Pacifique, de Nazca et de l’Antarctique), avec un total de 56 plaques. Étymologie : Depuis le milieu du 20e siècle, par exemple en allemand plattentektonik et en français plaque tectonique. Plaque, de l’ancien français plaque ; tectonique du grec tektonikḗ, forme féminine de tektonikós. Cat. gram. : Nom féminin.
En syllabes : pla-ca + téc-to-ni-ca.
Plaque tectonique
Les plaques tectoniques sont les parties de la lithosphère qui se trouvent sous la surface ou la croûte de la terre. Ils sont constitués d’un matériau rigide et se trouvent au-dessus de l’asthénosphère, une partie beaucoup plus profonde et complexe du manteau terrestre. Les plaques tectoniques sont encastrées les unes contre les autres et, bien que rigides, elles ne sont maintenues ensemble que par la jonction de l’une à l’autre, de sorte que leur mouvement est permanent et très évident ou clair dans certaines régions de la planète.
Dans la plupart des cas, le mouvement ou le déplacement des plaques tectoniques est millimétrique et n’est pas ressenti dans la vie quotidienne des sociétés. Lorsque ces mouvements deviennent évidents pour les êtres humains, nous devons parler de phénomènes tels que les tremblements de terre, les tsunamis, etc. Il existe deux types de plaques tectoniques sur notre planète : océaniques et mixtes. Alors que les premières (qui sont les plus étendues en raison de la grande quantité d’eau qui existe à la surface de la Terre) sont celles qui sous-tendent les océans, les plaques tectoniques mixtes peuvent combiner à leur surface à la fois des océans et des surfaces continentales. Les seconds sont les plus nombreux car nous trouvons beaucoup d’entre eux plutôt petits, mais en somme d’extension les premiers occupent la plupart du territoire planétaire.
Pour une plus grande efficacité dans leur étude, les spécialistes ont donné des noms différenciés à chacune des plaques de la fin du XXe siècle. Ainsi, on peut parler de la plaque antarctique (la plus grande de toutes et celle qui sous-tend le sud de la planète), de la plaque pacifique, de la plaque nord-américaine, de la plaque africaine, de la plaque australienne, de la plaque sud-américaine, de la plaque eurasienne et d’autres plus petites qui relient les plus grandes entre elles.
Le mouvement et le déplacement permanents de certaines de ces plaques sont visibles dans le relief de la croûte terrestre. Ainsi, les endroits avec des chaînes de montagnes ou avec des territoires plus élevés sont ceux qui ont subi il y a des millions d’années la collision ou le chevauchement de deux plaques qui ont abouti à l’apparition d’élévations terrestres. C’est pourquoi des régions comme la côte ouest du continent américain ou la zone de l’Asie du Sud-Est sont souvent confrontées à de nombreux tremblements de terre, tsunamis et séismes causés par l’action permanente des plaques qui sous-tendent leur surface.
Illustré. Adobe Caribia pour ABC