Définition de la socialisation

Qu’est ce que : Définition de la socialisation

La socialisation est le processus par lequel les personnes appréhendent et intériorisent les normes et les valeurs qui prévalent dans la société dans laquelle elles vivent et celles de la culture spécifique dans laquelle elles vivent.Le succès que la personne obtiendra dans ce processus sera décisif lorsqu’il s’agira de se comporter avec succès au sein de la société à laquelle elle appartient, car ce sera cet apprentissage des normes et des valeurs qui lui permettra d’obtenir les capacités nécessaires pour le mener à bien.

La pertinence du processus pour la société et l’individu

L’importance du processus réside alors dans le fait que c’est par ce processus que la personne devient membre d’une société donnée et que c’est par elle que la société pourra transmettre et maintenir la culture, les usages et les coutumes dans le temps.
Par la socialisation, les gens apprennent la langue qui est parlée, les symboles, les croyances, les normes et les valeurs qui sont devenus les référents absolus de la société en question. Cette dernière question des valeurs nous permettra également de différencier ce qui est bon, ce qui est mauvais, ce que l’on attend et ce que l’on n’attend pas d’un membre de la société. Une autre question importante que nous ne pouvons ignorer est que la socialisation d’une personne ne s’arrête jamais, elle commence à la naissance et se poursuit tout au long de sa vie et des différentes étapes qu’elle traverse, et se termine avec sa mort.
Toutefois, la socialisation deviendra plus complexe par étapes consécutives, à mesure que la personne grandit et développe de plus en plus ses capacités cognitives.

Socialisation primaire et secondaire

Les chercheurs considèrent qu’il existe deux types de socialisation, primaire et secondaire. Dans la première, l’enfant acquiert les premières orientations et capacités intellectuelles et sociales, et l’on peut dire que la famille y joue généralement un rôle fondamental. La socialisation secondaire aura lieu lorsque des institutions spécifiques, telles que les écoles ou l’armée, fourniront à l’individu certaines compétences spécifiques qu’il est le seul à pouvoir exercer en raison de sa formation et de son travail particuliers.
Dans la socialisation primaire, nous pouvons placer la famille comme agent de socialisation, puis il y a les institutions éducatives comme l’école, les collègues de travail, les amis, la religion, les partis politiques et les médias. Tous ces éléments sont des agents de socialisation très importants.
Au début de la vie d’une personne, peu de comportements sociaux seront enseignés et toujours sous le commandement des adultes les plus proches, qui sont, bien sûr, les parents ou les proches les plus directs. Plus tard, lorsque le sujet grandit, il acquiert plus d’autonomie et sera déjà préparé cognitivement à intégrer d’autres types de contenus tels que les valeurs, les normes et les croyances.
Cette accumulation sera ensuite transmise aux générations futures dans un cycle sans cesse renouvelé.
Il est également correct de comprendre la socialisation comme le processus de sensibilisation de l’individu à la structure sociale dans laquelle il s’inscrit.
La socialisation, également appelée sociabilisation, est rendue possible par l’action de ce que l’on appelle les agents sociaux, qui ne sont autres que les institutions et les personnes représentatives qui ont la capacité particulière de transmettre les éléments culturels appropriés. Parmi ces agents de socialisation, la famille et l’école se distinguent en premier lieu, même si, bien sûr, elles ne sont pas les seules, mais ce sont elles qui ont le rôle premier et formel d’exercer la socialisation.
Selon la tendance et l’école à laquelle on répond, on peut trouver différents points de vue sur ce processus social.
Par exemple, le psychologue autrichien Sigmund Freud a considéré la socialisation du point de vue du conflit et l’a définie comme le processus par lequel les individus apprennent à contenir leurs instincts antisociaux innés.
Le psychologue suisse Jean Piaget, quant à lui, est parti de l’égocentrisme qui, selon lui, est l’un des aspects fondamentaux de la condition humaine, qui peut être contrôlé par les mécanismes imposés par la socialisation.