Définition de la réinsertion

Qu’est ce que : Définition de la réinsertion

Le terme de réinsertion est utilisé pour désigner la situation consistant à réintégrer dans la société ou la communauté un individu qui, pour une certaine raison, vivait en dehors de celle-ci.

Réintégrer un individu dans la société ou dans un environnement de travail.

La plupart du temps, cette raison est due à une action criminelle, c’est-à-dire qu’un individu qui a tué ou volé et qui a été condamné à la prison pour ce comportement, une fois qu’il a purgé sa peine d’un, deux ou vingt ans, aura le droit accordé par la loi d’être libéré et donc, la possibilité de réintégrer la société, de retourner vivre avec d’autres individus en respectant leurs droits comme mission principale et en ayant aussi des obligations.
Ce retour dans la société impliquera, comme nous l’avons déjà dit, des droits et des devoirs, une nouvelle cohabitation avec ses pairs dans le cadre de la liberté et la possibilité, par exemple, de reprendre le travail, d’étudier, c’est-à-dire d’exercer l’activité qu’il souhaite, mais bien sûr, toujours en respectant et en se soumettant aux règlements.

Comment réintégrer un prisonnier, avec l’éducation comme pilier

La plupart des pays disposent d’un plan ou d’un programme de réintégration pour ce type de cas, qui garantira que celui qui le souhaite pourra être réintégré en tant que nouvel individu dans la société. Bien entendu, cela implique la volonté positive de l’individu et aussi une série d’alternatives que l’État lui-même fournira pour qu’il puisse mener à bien cette réintégration, En d’autres termes, elle devra lui fournir, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la prison, les lignes directrices d’une bonne coexistence communautaire, des outils, qu’ils soient professionnels, intellectuels ou professionnels, afin qu’une fois sorti de prison, il puisse aller se battre pour un emploi vacant comme n’importe quel autre individu.
Afin de contribuer au processus de réinsertion, il est courant que les prisons encouragent les détenus à étudier ou à apprendre une activité qui, une fois sortis de prison, leur permettra de gagner leur vie.
Il existe de nombreux cas de détenus qui ont obtenu en prison un diplôme d’avocat, entre autres professions, ou qui ont terminé l’enseignement de base qu’ils n’avaient pas pu suivre à temps.
Le fait de les occuper à apprendre est un bon moyen de les éloigner des pensées négatives et des pensées liées à la criminalité.
La religion aide également les détenus, dans de nombreux cas, à modifier leur comportement, à développer une conscience des autres et des sentiments d’amour, car il faut dire que de nombreux détenus proviennent souvent de secteurs sociaux très marginalisés où ils n’ont reçu ni amour ni soutien de la part de personne, ce qui les a bien sûr éloignés du droit chemin et les a conduits vers la criminalité.
Toutefois, en plus des orientations et du soutien offerts par l’État, il est essentiel qu’ils changent pour le mieux, c’est-à-dire qu’ils mettent complètement de côté les anciens comportements criminels du passé qui les ont conduits à se retrouver en prison et à purger une peine.
Sans la volonté de changer et de faire les bonnes choses, comme la société l’attend de chaque individu, la réintégration sera impossible.

La réintégration est-elle possible ?

Deux positions s’opposent en ce qui concerne la réinsertion des anciens condamnés.
Il y a ceux qui soutiennent que la prison permet la rééducation du prisonnier et un changement de conscience, le prédisposant à un changement positif d’attitude afin qu’une fois qu’il a purgé sa peine, il puisse réintégrer la société comme il se doit, en faisant le bien et en obéissant à la loi.
D’autre part, il y a ceux qui pensent que les prisons, surtout celles des systèmes pénitentiaires surpeuplés, corrompus et surpeuplés, ne rééduquent personne, mais sont au contraire un terreau pour continuer à promouvoir l’esprit délinquant des prisonniers.
Parce qu’ils continuent à être immergés dans un espace qui, bien que contenu, leur permet de rester en contact avec la violence, les drogues et d’autres types d’activités illicites.
Bien que le terme soit le plus souvent associé à la situation carcérale susmentionnée, la réinsertion peut se référer à d’autres raisons, comme l’emploi, par exemple ; le marché du travail, pour différentes raisons, exclut souvent certaines personnes ; le sexe, l’âge, la maladie, entre autres, de sorte qu’il est également courant dans les pays de créer des programmes de réinsertion professionnelle dont la mission est de faire revenir sur le marché les personnes qui en ont été exclues, soit parce qu’elles sont trop âgées, soit parce qu’elles sont considérées comme trop jeunes et inexpérimentées, soit parce qu’elles souffrent d’un handicap physique.