Qu’est ce que : Définition de la réforme du travail
Contents
- 1 Qu’est ce que : Définition de la réforme du travail
- 1.1 Une initiative législative qui vise à modifier certains aspects qui régissent les relations de travail, afin d’apporter de la flexibilité au marché et de permettre aux employeurs de créer plus d’emplois.
- 1.2 Le Parlement ou le Congrès est l’organe habilité à mettre en œuvre cette réforme.
- 1.3 Instabilité de la main-d’œuvre, contrats de pacotille et licenciements, quelques-unes des questions qu’il est proposé de résoudre
- 1.4 Lorsque la réforme punit les travailleurs et récompense les entreprises.
Le concept suivant a un usage exclusif dans le domaine du travail et est composé de deux termes.
Une initiative législative qui vise à modifier certains aspects qui régissent les relations de travail, afin d’apporter de la flexibilité au marché et de permettre aux employeurs de créer plus d’emplois.
La réforme est l’action et le résultat de réformer, car cette action implique de refaire, de modifier ou d’amender quelque chose, un comportement, une question, entre autres.
Quant au concept de travail, il est utilisé pour désigner tout ce qui est lié au travail ou s’y rapporte, en particulier ce qui concerne les questions juridiques et économiques.
Par conséquent, la réforme du travail est un programme qui vise en particulier à créer de nouveaux emplois ou qui peut également impliquer la modification de certains aspects inhérents au droit du travail à des fins différentes : augmentation de la productivité, réduction des coûts, entre autres, et qui peut avoir un impact positif ou négatif sur le marché du travail en fonction des éléments que l’on souhaite réformer. La mission idéale et positive de cette réforme est de favoriser la création de nouveaux emplois à travers des modifications de la loi qui favorisent les entreprises afin que, sur la base de la possibilité de réduire les coûts et d’avoir moins de risques, elles puissent les inciter à embaucher davantage de travailleurs qui, dans un autre contexte, c’est-à-dire sans ces réformes, ne le feraient pas.
Le Parlement ou le Congrès est l’organe habilité à mettre en œuvre cette réforme.
Le moyen de rendre cette mission efficace est le législatif, c’est-à-dire que pour introduire des changements dans cet aspect dans une nation, il est nécessaire la participation de l’organe législatif, qui est celui qui est chargé de sanctionner les règles et les lois.
Au parlement, il y a une discussion entre les législateurs, et s’il y a un accord et une majorité, la modification sera faite.
Normalement, cependant, c’est le pouvoir exécutif d’une nation qui, sur la base de l’observation de la situation économique, sociale et du travail du pays et de la nécessité de générer des réformes dans le domaine du travail, promeut les projets et les soumet au Congrès ou au Parlement pour qu’ils soient débattus, étant donné que, comme nous l’avons dit, ce n’est que là qu’ils trouveront une voie libre pour leur approbation ou, à défaut, ils seront remis en question et révisés, et si nécessaire, des corrections seront apportées aux propositions.
Par exemple, afin de créer de nouveaux emplois, il sera nécessaire d’introduire de nouvelles alternatives dans la législation du travail concernant l’embauche de salariés.
Dans ce cas, la réforme du travail est concrétisée par une loi qui, une fois adoptée, devra être promulguée et réglementée par les organes compétents.
Instabilité de la main-d’œuvre, contrats de pacotille et licenciements, quelques-unes des questions qu’il est proposé de résoudre
Il convient de noter que de nombreux pays ont procédé à l’introduction d’une réforme du travail dans l’intention de résoudre certaines des principales complications du contexte, telles que : l’instabilité de la main-d’œuvre dans certains secteurs, le manque d’accès au système du travail dont souffrent les secteurs les plus jeunes de la population, le remplacement des contrats temporaires ou de pacotille par des contrats à durée indéterminée, et le fait de faire du licenciement un dernier recours pour l’entreprise, entre autres.
Sans aucun doute, l’application de ces avantages tendra à favoriser la concurrence, la production, l’augmentation du salaire moyen, l’investissement, entre autres, dans le domaine du travail.
Lorsque la réforme punit les travailleurs et récompense les entreprises.
Mais nous ne pouvons pas ignorer qu’il y a un autre côté de la médaille dans cette question et que dans certains pays où des réformes du travail ont été menées, les objectifs n’étaient pas progressistes et ne visaient pas le bien-être des travailleurs, mais seulement le bénéfice des employeurs, et ils ont donc fini par rendre la situation de l’emploi de nombreux travailleurs plus précaire.
Compte tenu de cette situation, c’est lorsqu’un gouvernement évoque la nécessité d’une réforme du travail que des soupçons et des doutes surgissent et que des voix s’élèvent contre lui si l’on découvre qu’il ne cherche pas à améliorer les conditions des travailleurs et que c’est le contraire qui est proposé.
Ce sont les syndicats qui donnent les premiers avertissements aux gouvernements, en manifestant contre les réformes par des grèves et des manifestations dans des espaces publics ou des lieux symboliques, comme les ministères du travail.
Malheureusement, nombreux sont les gouvernements qui encouragent les réformes du travail pour favoriser les groupes d’entreprises et qui ne le font pas dans l’intérêt des travailleurs, mais qui se cachent derrière ce prétendu objectif pour obtenir une certaine rétribution économique ou politique de la part du puissant secteur des entreprises.