Définition de la réconciliation

Qu’est ce que : Définition de la réconciliation

La conciliation est l’accord entre deux positions qui étaient en conflit dans le passé. Les relations interpersonnelles qui découlent de la coexistence sociale sont souvent source de conflits. Pour rester dans la société, il faut continuellement rechercher et adopter des attitudes et des positions qui conviennent et sont bénéfiques à toutes les parties concernées. En effet, on peut dire que l’intelligence émotionnelle consiste à régler ces conflits avec facilité. Il existe des représentations légales de ces circonstances. Par exemple, il est possible de parvenir à une conciliation par le biais d’un jugement qui conclut une procédure judiciaire. Dans ce cas, le tiers qui arbitre entre les parties est le juge, qui doit approuver ce qui a été convenu par les parties dans un contexte juridique. Dans certains systèmes juridiques, il est même obligatoire de tenter de parvenir à un accord avant tout type de litige. Cette modalité spécifique est typique des circonstances non pénales, comme dans certains pays en matière de droit du travail ou dans certaines formes de litiges civils, notamment en cas de divorce ou d’accords entre anciens partenaires concernant la pension alimentaire pour enfants.Il est bien sûr également possible de régler les litiges à l’amiable. Ce type de règlement permet d’éviter les problèmes liés au recours à des organismes plus formels. Ainsi, dans de tels cas, le rôle d’arbitre peut être exercé par n’importe qui et l’accord peut être considéré comme un règlement. Cette variante de l’accord privé-privé est optimale pour minimiser les coûts et gagner du temps, qui peut être excessivement long pour le système judiciaire.
La réconciliation est souvent le thème central des religions les plus importantes ou les plus répandues. En fait, le terme religion vient du latin religāre qui signifie unir ou lier. En effet, si nous comparons les expressions religieuses les plus pertinentes, nous verrons que l’un des sujets récurrents est le problème de la division entre les êtres humains, qui à un moment donné semble impossible à résoudre complètement par des moyens humains. Selon ces expressions de foi, cette situation conflictuelle ne peut être résolue que par l’intervention du divin. En effet, la conciliation et le pardon font partie des préceptes des grandes religions monothéistes (chrétienne, juive et musulmane), mais aussi d’autres systèmes de vie philosophiques et religieux, tels que ceux professés dans de nombreuses nations orientales, notamment l’hindouisme, le taoïsme, le confucianisme et de nombreuses croyances polythéistes.
Outre les problèmes entre les personnes qui doivent rechercher une solution qui intègre les positions, il est également nécessaire de parvenir à une réconciliation intérieure entre des désirs différents et souvent contradictoires, c’est-à-dire une réconciliation de l’individu avec lui-même. Il est donc important pour chaque individu de trouver le juste milieu entre toutes ses aspirations afin de pouvoir les réaliser. Sur cette base, différentes théories ont été développées sur le conflit entre les composantes qui donnent naissance à la personnalité. Ainsi, si les pulsions instinctives vouées à la satisfaction des besoins primaires, voire primitifs (le ‘moi’ dans la conception psychanalytique), sont placées devant les exigences sociales visant à assurer la coexistence (le ‘surmoi’). En termes simplifiés, leur interaction dans un but de conciliation, la véritable personnalité de l’individu (le ‘je’) émerge.
Enfin, le concept de conciliation est également applicable dans le domaine des sciences politiques. Lorsque des parties initialement irréconciliables tentent de trouver une solution unifiée aux conflits, il est possible d’éviter les guerres ou les affrontements frontaliers entre pays, voire entre factions internes d’une même nation. Les conciliations sont réalisées soit par un dialogue entre les délégués ou représentants de chaque partie, soit avec l’aide d’un médiateur externe, généralement choisi dans le cadre d’un accord entre les deux parties.