Définition de la politique

Qu’est ce que : Définition de la politique

La politique est l’activité humaine concernant la prise de décisions qui guideront les actions de la société dans son ensemble. Le terme est apparenté à ‘polis’ qui faisait allusion aux cités grecques qui constituaient des États. Dans le contexte d’une société démocratique, la politique revêt une importance significative dans la mesure où elle est la discipline qui assure le fonctionnement du système. Cependant, il est exact de dire que l’interaction entre les personnes dans le but de conduire le groupe à atteindre un ensemble d’objectifs est intrinsèque à l’humanité depuis ses débuts.Le modèle politique d’un État est également complété par un modèle économique dominant. Sans l’économie, l’action politique est inconcevable. À l’heure actuelle, au sein du système capitaliste, deux modèles peuvent être clairement différenciés : le modèle néolibéral, dans lequel l’action de l’État est limitée et le marché n’est pas réglementé, car il est autorégulateur et capable de corriger ses propres défauts, et le modèle populiste, qui propose un État intervenant, qui réglemente l’activité financière/économique et cherche à équilibrer le fossé entre les riches et les pauvres. De nombreux auteurs célèbres se sont consacrés à l’analyse de l’action politique : Confucius a établi un lien entre les bonnes performances en tant que dirigeant et l’aptitude éthique, considérant que seul un homme vertueux devrait avoir l’autorité ; Platon a soutenu que tous les systèmes politiques sont corrompus par nature et que le gouvernement devrait être confié à une classe éduquée pour cette activité ; Aristote affirmait que la politique est intrinsèque à la nature de l’homme, qu’elle est nécessaire à l’épanouissement moral et que toutes les formes de gouvernement peuvent avoir un bon et un mauvais côté ; Niccolo Machiavel affirmait que la fin justifie les moyens, résumant une position consistant à accéder à des positions de pouvoir par des subterfuges ; Thomas Hobbes fait référence à un hypothétique état de nature dans lequel les hommes disposeraient d’une liberté absolue, un aspect qui déclencherait des confrontations constantes, rendant ainsi nécessaire un contrat social ; John Locke objecte que l’état de nature implique une lutte constante ; Jean-Jacques Rousseau apporte d’autres nuances à l’idée de pacte social développée par Hobbes et Locke ; John Stuart Mill vante la démocratie comme un grand progrès ; et enfin, Karl Marx affirme que toute forme de gouvernement jusqu’à cette époque représente une classe dominante.
Selon ces derniers, la société est régie par une lutte des classes pour être ‘la classe dominante’. En ce sens, Marx postule que la société est une lutte des classes constante, et que le conflit est imminent et permanent.
Au sein de la démocratie, la forme représentative suppose que les individus élisent leurs représentants par un vote, mais leur participation ne va pas au-delà de cette action de vote. La démocratie participative, quant à elle, suppose une activité beaucoup plus large des citoyens dans l’arène politique, comme des consultations populaires ou des audiences publiques.
Quelle que soit la position de chacun sur l’exercice de cette activité, il n’en demeure pas moins qu’elle est nécessaire pour vivre en société. L’opinion répandue qui l’associe à la corruption est peut-être vraie, mais elle n’invalide pas sa pertinence. Ce n’est qu’avec une éducation dans ce domaine que nous pourrons garantir une meilleure intégration des citoyens et, par conséquent, une plus grande et meilleure participation.
Dans un contexte mondial de crise et de remise en cause de l’activité des représentants du gouvernement, l’effervescence de l’activité politique de la société en général a été favorisée ces dernières années. Les protestations, mobilisations, manifestations dans différentes parties du monde reflètent l’action sociale en termes de lutte pour les droits des citoyens et de protestation pour l’amélioration des systèmes économiques/politiques actuels.