Qu’est ce que : Définition de la mer territoriale
Contents
- 1 Qu’est ce que : Définition de la mer territoriale
- 1.1 Partie d’un océan qui se trouve à 22 km du littoral d’une nation et qui fait donc partie de son territoire.
- 1.2 Étendue de la souveraineté sur la mer territoriale
- 1.3 Permis de passage inoffensif : passage rapide d’un navire étranger, et autres lois énoncées dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.
La mer territoriale est le concept utilisé pour désigner la partie de l’océan, adjacente à la côte et s’étendant sur 12 milles nautiques, soit 22,2 kilomètres carrés, sur laquelle un État exerce une souveraineté absolue, comme il le fait sur les eaux de son territoire.
Partie d’un océan qui se trouve à 22 km du littoral d’une nation et qui fait donc partie de son territoire.
Il faut dire que ces plus de 22 km. Ils sont comptés à partir des lignes de base à partir desquelles la mesure de sa largeur est prise.
Les lignes de base susmentionnées sont celles qui permettent de délimiter la mer territoriale, car elles peuvent être normales, droites ou archipélagiques.
Étendue de la souveraineté sur la mer territoriale
Dans ce cas, la nation en question aura tout le droit du monde d’exercer son autorité dans cet espace aquatique, c’est-à-dire qu’elle pourra protéger ou interdire certaines actions, notamment en suspendant celles qui lui nuisent. Il faut noter que la principale raison et l’argument pour reconnaître la souveraineté de l’État en question sur la mer adjacente est que ce contrôle est indispensable pour garantir sa sécurité et la défense de ses intérêts.
En tout état de cause, il existe certaines limites à ce pouvoir de l’État sur la mer territoriale et cela concerne l’autorisation accordée aux navires d’autres États, pour autant qu’elle n’implique aucun type d’affront à la sécurité de la nation.
Cette autorisation est officiellement connue sous le nom de passage inoffensif et est énoncée dans la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Ainsi, lorsqu’il s’agit d’un passage rapide sans escale prolongée, les navires de tous les États seront autorisés à naviguer dans la mer territoriale concernée.
Une autre considération importante à connaître au sujet de ces mers est que lorsque les côtes de deux États sont adjacentes ou opposées, aucune des deux nations n’a le droit d’étendre sa domination sur la mer adjacente au-delà d’une ligne médiane dont les points sont équidistants des points les plus proches des lignes de base à partir desquelles est mesurée la largeur de la mer territoriale de chaque pays, à moins qu’un accord bilatéral n’ait été conclu.
En plus du passage de l’Innocent, la délimitation des 22 km de la côte a été réglée. Depuis la côte, ils ont été résolus par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS ou CNUDM), née en 1982, et qui compte 168 pays signataires, est considérée comme l’un des accords multilatéraux les plus pertinents qui aient été conclus au cours de l’histoire, après la Charte des Nations Unies, pour vous donner une idée de l’importance de ce traité.
Il a même fallu près de dix ans de discussions pour parvenir au texte final.
Il est communément appelé la constitution nationale des océans car il établit une série de lignes directrices qui légifèrent sur ces eaux si importantes pour la vie des humains et des autres espèces, ainsi que pour la vie des nations de notre planète.
La Convention est composée comme une constitution, s’ouvrant par un préambule, suivi de 17 parties et de 9 annexes.
Elle contient et légifère sur des sujets nombreux et variés, tous évidemment liés aux droits de la mer, en établissant les limites des zones maritimes : zones économiques exclusives, haute mer, plateau continental ; droits de navigation et détroits permettant la navigation extérieure ; les États dits archipélagiques (États composés d’un ou plusieurs archipels) ; et elle offre également une série de considérations sur la manière dont les ressources de la mer, qui, comme nous le savons, sont si importantes pour la vie et le développement d’un pays, doivent être conservées et protégées.
Il définit également les conditions de la recherche marine et les méthodologies à suivre pour résoudre les problèmes de frontières qui peuvent se poser entre les États.