Définition de la médecine

Qu’est ce que : Définition de la médecine

La médecine est l’ensemble des techniques et des connaissances visant à préserver ou à restaurer la santé humaine. Pour atteindre ses objectifs, la médecine se base sur une série de procédures : le diagnostic, qui consiste à identifier correctement les problèmes dont souffre le patient ; le traitement, qui consiste en des mesures à prendre pour atténuer les maladies afin de parvenir à la guérison ; et enfin, la prévention, qui consiste en des mesures à prendre pour éviter les maux éventuels. L’objectif premier de la pratique de la médecine est donc la préservation ou la restauration de la santé humaine, comprise comme l’état de bien-être biologique, psychologique et social des individus. Toutefois, le champ d’application de la science médicale va au-delà de cet objectif premier et vise également à promouvoir la santé (éducation de l’individu et de la population en général, avec une plus grande pertinence pour les habitants les plus à risque) et à assister les personnes pour lesquelles le rétablissement de la santé n’est pas possible, comme les malades en phase terminale ou les personnes gravement handicapées.Depuis des temps immémoriaux, toutes les civilisations abritent des individus qui se consacrent à l’accumulation de sagesse dans le domaine des soins de santé. Cependant, la médecine occidentale trouve ses racines dans la Grèce classique, et certaines des pratiques qui y étaient pratiquées sont les germes de la tradition médicale actuelle. La figure d’Hippocrate, à qui l’on attribue une compilation de traités d’éthique médicale, de diététique, de médecine interne, d’anatomie, etc. mérite une mention spéciale. La figure de Galien, dont on dit qu’il a apporté des contributions telles que l’explication du fonctionnement des artères du rein, de la vessie, des valves cardiaques, etc. est également importante ; il a également étudié les maladies et s’est consacré à la préparation de produits pharmaceutiques.La connaissance de la civilisation grecque aura une influence notable sur le Moyen Âge. En ce sens, il faut souligner la grande contribution des peuples arabes, qui ont diffusé les concepts de l’acte médical acquis au Moyen-Orient pendant l’occupation de ces nations en Europe. Plus tard, à la Renaissance, d’importantes contributions ont été apportées dans le domaine de l’anatomie, notamment par Vesalius. Cependant, c’est au XIXe siècle que la médecine a acquis les caractéristiques que nous lui connaissons aujourd’hui, avec l’établissement de la théorie cellulaire, l’apparition de l’idée d’évolution et l’utilisation de l’anesthésie. Au XXe siècle, des transfusions sûres ont été réalisées, l’utilisation d’électroencéphalogrammes et d’électrocardiogrammes a été mise en œuvre et la génétique a été introduite. Les grandes contributions de l’époque contemporaine ont été principalement l’utilisation d’antibiotiques, la disponibilité de techniques d’imagerie diagnostique (des premiers examens radiologiques en 1895 aux ressources modernes de l’imagerie par résonance magnétique ou de la tomographie par ordinateur) et l’anesthésiologie, qui a permis des interventions chirurgicales plus sûres, indolores et thérapeutiquement réussies.
Le développement continu de la médecine a permis à l’espérance de vie humaine d’augmenter considérablement et régulièrement. Toutefois, il est encore difficile de rendre tous ses avantages pleinement accessibles à l’ensemble de la population, indépendamment des circonstances socio-économiques. En effet, la majeure partie de la morbidité et de la mortalité dans les pays les plus pauvres, avec un impact particulier sur les enfants, est représentée par des maladies transmissibles qui peuvent être évitées par des investissements dans la santé publique, comme les infections respiratoires et gastro-intestinales, les parasitoses et la malnutrition. D’autre part, les pays industrialisés connaissent également une contraction des ressources économiques consacrées à la santé, qui a trouvé son cadre institutionnel dans ce que l’on appelle la ‘médecine fondée sur les preuves’, dans laquelle on tente de rationaliser financièrement la santé publique. Dans le cas des nations dont la situation économique est intermédiaire, comme c’est le cas de nombreux pays d’Amérique latine, les deux facteurs se combinent, de sorte que l’exercice de la médecine est devenu un sujet de débat dans lequel interagissent la nécessité éthique et professionnelle de prendre soin des malades et la rareté des ressources disponibles pour répondre aux besoins globaux de toute la population vulnérable avec équité.