Qu’est ce que : Définition de la guerre des postures
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- 1 Qu’est ce que : Définition de la guerre des postures
- 1.1 La guerre de position est un conflit armé dans lequel les armées participantes cherchent à gagner des positions stratégiques (forteresses, villes, villages, collines, etc.) de l’ennemi l’une après l’autre jusqu’à la victoire du conflit.
- 1.2 En plus d’essayer de prendre les positions défendues de l’ennemi, la stratégie de la guerre de position nécessite également de protéger ses propres positions contre les attaques ennemies.
- 1.3 On considère aujourd’hui que la guerre de position est complètement dépassée, la doctrine dominante étant celle de la guerre mobile, héritière de la guerre éclair lancée par l’armée allemande en 1939.
- 1.4 Comment choisit-on la position à attaquer ou à défendre ? Par sa valeur stratégique.
Les termes les plus célèbres et les plus utilisés (en comptant les contextes non militaires) pour désigner les différents types de guerre qui peuvent être menés dans un conflit sont probablement le blitzkrieg et la guerre des tranchées. Un peu proche de cette dernière, mais moins connue du grand public, est la guerre dite de position.
La guerre de position est un conflit armé dans lequel les armées participantes cherchent à gagner des positions stratégiques (forteresses, villes, villages, collines, etc.) de l’ennemi l’une après l’autre jusqu’à la victoire du conflit.
La guerre des tranchées telle qu’elle s’est déroulée pendant la Première Guerre mondiale est, en fait, une guerre de positions dans laquelle ces positions étaient protégées par le creusement d’un ensemble de tranchées complexes et bien quadrillées.
Il est donc très difficile, voire impossible, de prendre les positions de l’ennemi, ce qui se traduit parfois par une guerre d’usure.
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En plus d’essayer de prendre les positions défendues de l’ennemi, la stratégie de la guerre de position nécessite également de protéger ses propres positions contre les attaques ennemies.
Cela peut facilement conduire à une impasse et à la guerre d’usure évoquée plus haut. De plus, en cas de percée sur le front ennemi, il devient difficile d’exploiter l’avantage, car il faut un grand nombre de forces ailleurs sur le front pour tenir les positions fortifiées.
On considère aujourd’hui que la guerre de position est complètement dépassée, la doctrine dominante étant celle de la guerre mobile, héritière de la guerre éclair lancée par l’armée allemande en 1939.
Ce type de combat nécessite une pénétration rapide du front ennemi aux points de rupture, ce qui implique des véhicules (aussi bien des véhicules blindés d’attaque, comme les chars, que des véhicules de transport de troupes), ce qui se heurte frontalement à la stratégie de défense des positions, qui nécessite le maintien de troupes pour protéger les positions fixes elles-mêmes.
En outre, la puissance accrue des armes offensives rend désormais suicidaire le maintien de positions défensives fixes, tandis que les positions mobiles peuvent être ramenées à une position plus facilement défendable, et reconverties en forces d’attaque si nécessaire.
Comment choisit-on la position à attaquer ou à défendre ? Par sa valeur stratégique.
Il peut s’agir d’un nœud de communication permettant de transporter des troupes entre différents points du front et de l’arrière, d’un point d’où l’on peut obtenir des ressources pour poursuivre la guerre (puits de pétrole, raffineries, mines, usines) ou endommager l’ennemi, ou encore d’une position offrant un avantage stratégique (une colline surplombant le champ de bataille, par exemple).