Définition de la géographie économique

Qu’est ce que : Définition de la géographie économique

La géographie est sans doute l’une des disciplines que les gens connaissent le mieux car, dès le plus jeune âge, son étude est contenue dans tous les programmes éducatifs impliquant l’éducation de base. C’est la science qui s’occupe de décrire notre planète Terre et d’indiquer la répartition dans l’espace des éléments et des phénomènes qui se développent et existent à la surface de la Terre.En conséquence de l’énorme objet d’étude qu’elle détient, son approche est divisée en plusieurs sous-branches qui traitent de sujets spécifiques mais évidemment associés à la discipline mère qu’est la surface de notre planète.

Branche de la géographie qui étudie les relations entre la géographie et les activités économiques d’une région donnée, dans le but de les rendre plus rentables.

La géographie économique est une branche de la géographie humaine qui étudie les différents types d’activités économiques que les gens entreprennent et la relation qu’ils entretiennent avec l’exploitation des ressources naturelles. En d’autres termes, la géographie économique est orientée vers la découverte du mode de vie des gens, des relations qu’ils établissent avec la distribution spatiale des ressources, la production et la consommation, tant de biens que de services. Il est nécessaire d’analyser de manière exhaustive, dans une perspective spatiale, les relations d’offre et de demande du marché, c’est-à-dire entre les consommateurs et les producteurs d’une zone donnée, auxquelles il faut ajouter d’autres variables telles que les lois du marché, le droit commercial, la mondialisation et la situation économique de chaque nation.
La réalité géographique d’une nation est directement liée au développement économique qu’elle pourra atteindre, ce qui signifie que si sa géographie le permet, elle pourra développer certaines activités qui lui apporteront des bénéfices. Il convient toutefois de préciser qu’il ne s’agit pas toujours d’une simple question de bonne géographie ; il est possible d’avoir une bonne géographie mais de ne pas disposer des politiques publiques ou de la capacité de travail nécessaires pour la développer. En d’autres termes, toutes ces questions doivent être alignées de manière positive pour que l’économie d’un pays soit prospère.
Par exemple, un territoire miné par des montagnes et des routes mal construites, et dépourvu des infrastructures nécessaires liées aux moyens de transport, ne pourra pas aspirer à un bon développement au sens où nous l’entendons. En revanche, une ville qui dispose de connexions précises et optimales pourra le faire, et évidemment les relations économiques et la réalité de celles-ci seront bien différentes.
Sans exception, la réalité géographique d’une région donnera le ton sur la manière dont elle peut produire et sur ce qu’elle peut produire.
Plus précisément, la géographie économique s’attache à étudier la relation entre les facteurs physiques et biologiques qui produisent les ressources naturelles et aussi les conditions économiques et techniques qui déterminent leur production et leur transport.

Secteurs économiques

De leur côté, les géographes économiques et autres spécialistes des questions d’interférence économique soutiennent que pour comprendre les relations entre les activités économiques et l’espace, il sera essentiel de comprendre d’abord, à partir de l’analyse, les différents secteurs économiques, car l’offre variée de produits et de services que nous rencontrons implique une diversité dans la manière dont ils sont produits.
On trouve ainsi les secteurs suivants : primaire (comprenant les activités qui impliquent l’extraction de biens et de ressources naturelles : agriculture, sylviculture, pêche, mines, production d’énergie. Elles sont liées au secteur rural), secondaire (il s’agit des activités qui impliquent la transformation de biens et de ressources qui ont été opportunément extraits de leur habitat naturel ; ce sont des tâches qui se déroulent principalement dans l’environnement urbain, parce qu’elles profitent à la fois de la main-d’œuvre proche et du consommateur potentiel), tertiaire (il s’agit d’activités dont les produits ne sont pas des biens tangibles, ils sont donc intangibles, bien qu’il soit plausible qu’ils fassent l’objet d’une transaction économique : activités bancaires, tourisme, commerce, transport. Ils se déroulent également dans l’espace urbain) et quaternaire (impliquant des services hautement intellectuels tels que la recherche, l’innovation et le développement : haute technologie, télécommunications, éducation, conseil, entre autres).