Qu’est ce que : Définition de la Génération Spontanée
Les philosophes de l’Antiquité, notamment Aristote, ont réfléchi aux mécanismes qui régissent la nature. Pour Aristote, les plantes et les animaux forment un tout organisé dans lequel chaque partie est orientée vers un but précis. Cette vision de la nature est connue sous le nom de téléologisme et repose sur un principe général : tous les êtres vivants ont un telos, c’est-à-dire une fin.D’autre part, Aristote croyait en l’idée de génération spontanée. Cela signifie que la vie peut être créée librement à partir de l’action du non-vivant. Ainsi, la chaleur du soleil pourrait déclencher des processus naturels qui conduiraient à la formation d’une espèce végétale ou animale particulière.
La théorie de la génération spontanée n’était pas une vision du passé, mais a persisté pendant une longue période.
Une théorie qui a commencé à s’affaiblir à partir du 17ème siècle.
Avec l’invention du microscope, l’étude de la nature a pris une nouvelle dimension. Au XVIIe siècle, le naturaliste italien Francesco Redi a démontré que les asticots ne se forment pas spontanément dans la chair en décomposition, mais que les mouches se posent sur la chair et pondent leurs œufs, qui se transforment finalement en asticots. Toutefois, cette avancée n’a pas suffi pour que l’idée de génération spontanée disparaisse. Les scientifiques des 17e et 18e siècles pensaient que les phénomènes vivants étaient constitués d’atomes vitaux et que lorsqu’un être vivant mourait, ces atomes se regroupaient à nouveau pour former un autre être vivant. Au 19e siècle, le scientifique français Louis Pasteur a remis en question la théorie de la génération spontanée. Dans ses expériences, il plaçait la matière organique de trois manières différentes : dans l’une, la matière était enfermée hermétiquement dans un verre, dans une autre, la matière était dans un verre légèrement ouvert et dans une troisième, la matière était dans un verre complètement ouvert.
Il a observé que dans le premier et le deuxième groupe, il n’y avait aucune contamination d’aucune sorte, et que ce n’est que dans le troisième groupe qu’il y avait de nouveaux êtres vivants. Avec ces conclusions, la théorie de la génération spontanée a entamé une période de déclin dans la communauté scientifique.
Une nouvelle théorie
Dans le domaine professionnel, les modèles scientifiques obsolètes sont remplacés par des modèles plus précis et factuellement corrects. L’alternative initiale à la génération spontanée était un nouveau paradigme, la biogénèse. Cette théorie repose sur un principe de base : toute forme de vie n’est créée qu’à partir d’une vie déjà existante.
Entre les deux théories, la proposition de la biogénèse l’a finalement emporté. A partir de là, il a été possible d’expliquer d’autres phénomènes de la nature, tels que les mutations génétiques, le cycle du carbone ou le métabolisme.