Définition de la dissidence

Qu’est ce que : Définition de la dissidence

Le mot dissidence désigne un désaccord, une mésentente, entre deux ou plusieurs personnes sur une question particulière.

Désaccord entre deux ou plusieurs personnes sur une question ou sur la manière de résoudre un problème.

En d’autres termes, le désaccord est l’absence d’accord sur quelque chose.
La dissidence est un état de fait très courant dans les sociétés démocratiques où règne la liberté d’expression, et où chaque individu peut exprimer librement ce qu’il pense d’une question, même s’il n’a pas le même point de vue que l’autorité dominante.
Or, c’est précisément dans les sociétés autoritaires que l’on cherchera à éradiquer la dissidence par tous les moyens possibles.
Les méthodes utilisées pour y parvenir font presque toujours appel à la violence extrême, à la persécution et à l’emprisonnement, entre autres.

Un moyen de connaître quelque chose en profondeur

D’autre part, le désaccord est souvent considéré dans de nombreux contextes comme bien plus que les différences qu’une personne peut avoir avec d’autres concernant la solution d’une question, mais peut être considéré comme un moyen de parvenir à une compréhension complète d’une question, car souvent les positions ou visions opposées génèrent que les points pour et contre l’un et l’autre deviennent évidents, et dans cette approche un point de vue amélioré est atteint qui comprend le meilleur des deux alternatives opposées.

Le débat, un principe d’accord

Généralement, à l’appel d’un désaccord, afin de le résoudre et de remédier aux divergences, ce qui est habituellement proposé est la tenue d’un débat, d’une discussion entre les parties concernées, dont la mission sera de les amener à échanger les différents points de vue qu’elles présentent et, si possible, de parvenir à un accord sur la question.
Le débat est l’une des techniques de communication orale les plus couramment utilisées pour confronter des propositions antagonistes sur une question.
Dans la plupart d’entre eux, outre les personnes en désaccord, il y a un modérateur, qui est chargé de diriger le débat, d’ordonner les présentations et de permettre à chacun d’exposer son point de vue de manière ordonnée.
Le concept qui s’oppose à celui de dissidence est celui de consensus, qui est, au contraire, l’accord de toutes les personnes qui composent une organisation, une entité, entre autres, sur un sujet qui intéresse le groupe.
Il peut arriver que certains groupes, par exemple des groupes politiques, soient alignés derrière une idéologie, mais que, par rapport à diverses questions, leurs membres, chacun avec ses propres expériences et subjectivités, ne soient pas entièrement d’accord sur la manière de résoudre certains conflits.
C’est là qu’apparaissent généralement les dissensions et il est essentiel de chercher immédiatement des moyens de les atténuer par le débat et la discussion afin d’éviter que les désaccords ne sapent l’unité initiale du groupe.
Il convient de noter qu’il est souvent possible de parvenir à un consensus sur une question à partir de dissensions, ce qui est possible grâce à la discussion et au débat.
Par exemple, la solution d’un problème qui divise les opinions d’une communauté, et en tant que tel génère des dissensions, peut être surmontée par une discussion calme, et bien que les différentes parties opposées ne puissent pas modifier leurs positions, ce qu’elles peuvent faire est de parvenir à un consensus pour le résoudre de la meilleure façon possible.

Encourager le développement, le dialogue et la tolérance.

La dissension est extrêmement positive pour le développement et la croissance d’une communauté si elle est abordée par le biais du débat d’idées et de la recherche d’un consensus.
Et c’est également positif parce que la dissidence encourage toujours le dialogue, et comme nous le savons, il n’y a rien de mieux que de parler et de discuter de manière calme et ouverte des questions sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord.
C’est pourquoi la dissidence doit être considérée comme une chose indispensable et naturelle dans une société mature, tolérante des différences et dans laquelle la liberté d’expression pour tous, sans limites ni différenciation pour quelque raison que ce soit, prévaut avant tout.
Cependant, cette liberté doit toujours être limitée et bornée par le respect d’autrui et la coexistence harmonieuse, c’est-à-dire qu’on ne peut pas les violer en disant n’importe quoi qui nuit à autrui sans précautions ; cela doit être la limite de base.