Qu’est ce que : Définition de la dépravation
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Si une personne se comporte de manière cruelle ou violente, ne respecte pas les autres et que son comportement est contraire aux règles morales de la majorité, on dit qu’elle est dépravée.En français, on utilise des synonymes tels que pervers, dégénéré ou satyre. Le substantif correspondant à dépravé est logiquement dépravé.
La dépravation sexuelle dans l’histoire
Certaines pratiques sexuelles peuvent être considérées comme illicites et immorales et, par conséquent, inacceptables. D’un point de vue anthropologique, la plupart des civilisations ont considéré l’inceste comme un comportement sexuel dépravé. En fait, l’interdiction de l’inceste est une norme répandue dans toute l’humanité.
Le concept de dépravation sexuelle a évolué au cours de l’histoire. Chez les Grecs de l’Antiquité, l’homosexualité était courante, mais au Moyen Âge, le christianisme s’était répandu dans une grande partie du monde et l’homosexualité était considérée comme synonyme d’aberration et de péché.Les bacchanales romaines étaient dédiées au dieu Bacchus, lui-même inspiré du dieu grec Dionysos. Lors de ces fêtes, les hommes des classes supérieures se réunissaient pour satisfaire leurs pulsions sexuelles avec des prostituées et, d’autre part, ils buvaient et mangeaient.
Au Moyen Âge, les sorcières étaient persécutées parce qu’elles menaient une vie lascive et dépravée.
Dans les covens, non seulement le diable était invoqué, mais les sorcières jetaient des sorts pour obtenir des faveurs sexuelles.
La pornographie, les pratiques sadomasochistes et certaines paraphilies sont liées à l’étiquette de dépravation.
Des personnages tels que le marquis de Sade ou Giacomo Casanova sont des exemples paradigmatiques d’individus qualifiés de dépravés.
Crimes et génocides
Certains crimes sont particulièrement répugnants parce qu’ils sont perpétrés de manière brutale et impitoyable. Il s’agit notamment des crimes commis par Jack l’Éventreur. Si l’on n’a jamais su qui était réellement cet individu, on connaît son modus operandi sanguinaire et brutal (il mutilait ses victimes, leur retirant les organes et défigurant leur visage).
Un génocide se produit lorsqu’un groupe humain est violemment tué. Au XXe siècle, de tels crimes ont été commis au Rwanda, au Guatemala, en ex-Yougoslavie et en Arménie. Toutes ont des éléments en commun : la violence, la brutalité et le mépris des êtres humains. En un mot, la dépravation.